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Benjamin Griveaux, retour sur une campagne cauchemardesque

L'épisode 21 de "Paris, la bataille" revient sur la trajectoire contrariée du candidat à la mairie du Paris, qui a mis fin à une campagne où rien n'a marché comme il l'aurait souhaité.

Article rédigé par Benjamin Mathieu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Benjamin Griveaux annonce qu'il renonce à sa candidature à la mairie de Paris, le 14 février 2020. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Le candidat de La République en marche a renoncé à se présenter à la mairie de Paris, un mois seulement avant le premier tour. Pour Benjamin Griveaux, la diffusion de vidéos à caractère sexuel constituant le point d’orgue d’une campagne où rien n’a fonctionné normalement.

Il y a d’abord eu sa désignation pour les élections municipales à Paris par la commission nationale d’investiture de La République en marche, immédiatement contestée. L’été dernier, des fuites dans la presse lui attribuent des propos insultants sur de nombreux concurrents. La rentrée politique est ensuite animée par l’entrée en campagne du dissident Cédric Villani. Le feuilleton de la division chez les marcheurs empêchant les candidats de parler de fond.

>> Candidature dissidente, propositions moquées, vidéos intimes... La campagne cauchemardesque de Benjamin Griveaux

Pendant toute cette campagne, le député de Paris a tout fait pour améliorer son image, jugée arrogante. Il a aussi tenté de reprendre la main avec des propositions chocs comme le grand Central Park en lieu et place de la gare de l’Est, immédiatement moqué par ses concurrents.

L’épisode de la diffusion de vidéos privées aura donc constitué l’attaque de trop pour l’ex-porte-parole du gouvernement, qui a donc décidé de jeter l’éponge. A charge pour LREM de trouver un ou une remplaçante, sans que l’on sache vraiment quelles répercussions auront cette affaire dans la suite de leur courte fin de campagne.

A la réalisation de cet épisode : Christine Robert

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