On s'y emploie. Le sport gagne du terrain en entreprise
La Coupe du monde de football a commencé jeudi 14 juin et se terminera le 15 juillet. Au travail aussi, la cause du sport gagne du terrain. On fait de plus en plus de sport en entreprise.
Le sport devient plus familier dans l'organisation des horaires dans les entreprises. Frédéric Delannoy est directeur technique national de la Fédération française du sport d'entreprise.
La fédération du sport d'entreprise, à quoi ça sert ?
Frédéric Delannoy : ça sert à ce que le maximum de salariés fassent de l'activité physique ou du sport pour qu'ils se portent mieux, sur le plan de la santé ou sur le plan psychologique et en même temps ça profite à l'entreprise, avec des gens plus efficients.
Le sport en entreprise gagne du terrain ?
Frédéric Delannoy : oui, clairement. Dans les débats publics ou dans les programmes des candidats à la présidentielle ou sur le terrain il y a une forte montée en charge, voulue dans un premier temps par les grands groupes et qui maintenant irrigue jusqu'aux TPE/PME.
Sur la pression des plus jeunes ?
Frédéric Delannoy : oui, et aussi porté par l'aspiration à une meilleure qualité de vie au travail. Il y a aussi des études qui montrent que l'activité physique en entreprise augmente la rentabilité.
Pour ça, il faut de la place et de l'argent ?
Frédéric Delannoy : Non ! On essaie justement d'apporter des réponses adaptées à tous les secteurs, toutes les organisations du travail. Un hall à La Défense se transforme assez facilement en une salle d'activité, une salle de réunion peut devenir une salle de yoga. Le seul élément déterminant, ce sont les douches. On peut, du coup, aller courir ou aller marcher.
On voit beaucoup d'applis, de nouvelles solutions numériques pour aider à la pratique du sport au travail. Ça change tout ?
Frédéric Delannoy : oui parce qu'une des contraintes c'est qu'il faut trouver un lieu, rassembler les gens. Ça demande du temps et personne ne l'a forcément.
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