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On s'y emploie. L'ikigaï, une méthode japonaise pour trouver le job dont on rêve

Une méthode pour trouver le travail idéal. On en parle de plus en plus : l'ikigaï, l'équivalent japonais de la "joie de vivre" et de la "raison d'être".

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4 min
L'ikigaï, une philosophie pour un mieux-être qui peut permettre de trouver un job qui nous convient. (MAXPPP)

Il y a des livres qui sortent, des articles dans toutes les langues sur le net sur l'ikigaï, cette méthode, plus qu'une méthode, une véritable philosophie de vie. Christie Vanbremeersch vient tout juste de publier un ouvrage sur la question. Son titre : Trouver son ikigaï, vivre de ce qui nous passionne, aux éditions First.

L'ikigaï, on ne connaît pas encore en France, d'où ça vient ?

Christie Vanbremeersch : "Il y a le sens traditionnel et le sens qu'on lui donne dans le coaching professionnel. La première chose, c'est de trouver une raison de se lever le matin. C'est un terme japonais. Il y a quatre cercles : ce que je sais bien faire, ce qui me passionne, la résonnance dans l'époque et puis ce qui peut ramener suffisamment d'argent pour faire bouillir la marmite. Et l'ikigaï, c'est l'intersection des quatre cercles." 

Comment on s'y prend pour le trouver ?

Christie Vanbremeersch : "Pour écrire ce livre je me suis servie de trois choses. De mon amour pour le Japon, de tout ce que j'ai appris dans le développement personnel et j'ai été interviewé des gens qui ont manifestement trouvé ce tout petit point d'intersection entre ces quatre cercles.

Pratiquement, comment on s'y prend pour l'identifier cet ikigaï ?

Christie Vanbremeersch : "Ça passe d'abord par un rituel quotidien de rencontre avec son âme, une forme de méditation quelle qu'elle soit, ça peut être le sport, le jardinage, la cuisine ou la vraie méditation, et à côté, entendre ce qui résonne autour de moi.

Vous dites que chaque soir il faut noter trois choses qui vous ont rendu heureux pendant la journée

Christie Vanbremeersch : "Il y a une trentaine d'outils mais celui-là, c'est parce que ça finit par vous donner une direction. Moi par exemple, je me vois comme très solitaire, j'écris, je fais du vélo... Mais en même temps quand j'écris mes moments de bonheur, ils sont liés aux rencontres avec d'autres. Donc, ça me donne un schéma, une direction dans laquelle je peux m'orienter. Je me dis : ça, ça me rend heureuse, et pour ceux qui cherchent ce qu'ils aimeraient faire, ça donne des indications d'une direction que je pourrais prendre."

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