Covid-19 : il faut que ça bouge en 2021 !
Toute la semaine Olivia Leray nous présente des vœux bien particuliers. Vendredi, Olivia aimerait bien que cette année on puisse retourner sur les pistes de danse des discothèques.
De tout ce qui te manque de tout ce que tu espères, c'est peut être moi qui arrive en pôle position. Moi, je n'ai pas fait de réunion Zoom pendant tout ce temps, moi je n'ai pas chipoté, moi j'ai compris qu'à l'évidence, je n'étais pas la plus adaptée à la période. Mais tu entends comme ça résonne ici ? Tu n'imagines pas comme c'est terne, fade, comme c'est déprimant, comme ça fout le cafard ici quand ça sent pas l'amour, la sueur et la vodka.
Il n'y a plus personne ici. On nous aurait dit ça un jour, on aurait rigolé tous les deux avec le patron. En même temps, la nuit qui ne voit plus le jour, c'est pas un comble c'est ce que certains disent. Moi je veux voir le jour. De toutes façons je suis sûre que tu as oublié ce que ça fait. Abandonner son manteau et ses problèmes au vestiaire, et puis venir me frôler, parfois de très près, parfois très tard, me piétiner même que je ne dis jamais rien moi. Pourtant vous n'êtes pas tous beau à voir. Non, vraiment, je suis sûre que tu as oublié ce que ça fait. Ça fait ça :
Ça te revient ? C'est bateau à dire mais c'est comme le vélo. La chemise trempée tachée, la peau qui suinte, le coeur qui bat. Et puis oui, tu capitules, tu laisses tes bras faire, tant pis si tu es tout seul, tu ne vas quand même pas tourner sur toi. Ok, je comprends, c'est ta musique, tu tires tes amis vers toi, il y en a toujours un qui imite un des instruments. Exulter. Avoir l'impression de voler. Vivre. C'est grâce à moi tout ça, je sais que je te manque. Ce matin je suis une piste de danse, je suis celle qui voudrait danser aussi. Et je vous souhaite une bonne. Je vous souhaite tout court. Je vous attends.
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