Covid-19 : et si en 2021, on retirait le masque ?
Toute la semaine Olivia Leray nous présente des vœux bien particuliers. Jeudi, Olivia aimerait bien que cette année, on se débarrasse d'un rectangle bleu ou coloré que l'on met devant sa bouche et son nez.
Oui, je m'excuse parce que je sais, je sais que tu n'as pas envie de parler de moi, pas maintenant, pas là, pas comme ça. Oui, ça fait mal. Tu ne t'attendais pas à ce que je sois encore là planté sous ton nez le jeudi 7 janvier, avoue.
C'est dur les histoires à sens unique. C'est dur quand on veut partir mais que l'autre nous retient plus ou moins, quand c'est nécessaire, vital, mais que ça fait mal. C'est dégueulasse. Qu'est-ce que tu as fait pour mériter ça ? Je ne sais pas. Souvent tu te fais engueuler à cause de moi d'ailleurs, comme une copine qui te dirait de couper les ponts, tu te fais engueuler, parce que je suis à l'envers, ou jamais au bon endroit, je m'excuse, je m'excuse la pente est raide. Je ne peux pas m'empêcher de glisser. Le plus dur pour moi, c'est ton visage sans ton sourire. Qu'est-ce que je l'aimais ton sourire, tout le monde l'aimait, même les gens la dans la rue ils auraient pu mourir pour ton sourire. Je sais que ça t'arrives de m'oublier. Je sais aussi que tu dis souvent "merde" quand tu m'oublies, c'est rare, normalement on est content d'oublier quelqu'un qu'on n'aime pas, c'est vrai. Comment tu vas faire pour te débarrasser de moi ? je ne sais pas.
Ne me jette pas, ne me laisse pas par terre. On va la trouver l'issue de cette relation, Ne t'énerve pas.
Ce matin je suis chirurgicale, réutilisable, ou en tissu. Ce matin je suis un masque, et je vous souhaite vraiment qu'on se sépare cette année.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.