Objets connectés : les Français en vedette à Las Vegas
Les Français vont-ils devenir les
rois des objets connectées ? En tout cas, ils occupent le terrain au
premier jour du CES de Las Vegas avec une avalanche d'innovations. Des
nouveautés principalement dans le domaine de la santé et du bien être qui
semble devenir synonyme de la french touch high-tech.
Brosse à dents connectée
Après la fourchette connectée pour
manger moins vite des Français Hapifork qui avait fait grand bruit l'an dernier
au salon de Las Vegas, place, cette année à une trouvaille que l'on évoquait
jusque là seulement sur le ton de la plaisanterie : la brosse à dents connectée . A quoi ça
sert ? A mesurer la durée et la qualité du brossage et même à alerter automatiquement
votre dentiste dès l'apparition d'une carie. Cela fonctionne avec une application
mobile. Ça s'appelle Kolibree et cela
doit sortir dans le courant de l'année aux Etats-Unis entre 100 et 200 dollars,
ce qui fait quand même cher même pour une brosse à dents de geek.
Bracelet anti coups de soleil
Toujours dans le secteur de la
santé, le français Netatmo a dévoilé June ,
un bijou qui mesure l'exposition au soleil. Connecté, là encore, à une
application mobile, il calcule l'exposition journalière maximale et envoie des
notifications en cas de dépassement de la durée maximale. Une innovation
récompensée au concours du CES dans les catégories " Technologies à
porter " (Wearable Technologies) et " Technologies pour un monde
meilleur " (Tech for a better World).
Assistant de sommeil
Withings, le père de la balance
connectée, annonce Aura , un objet
connecté pour améliorer la qualité du sommeil en détectant les mouvements du
corps grâce à un capteur placé sous le matelas et un haut parleur qui diffuse des
ambiances sonores apaisantes.
Cigarette connectée
Il y a aussi la cigarette
électronique connectée de la start up française Smokio .
Mini-drones
Et puis, les objets connectés,
c'est également pour jouer ou pour explorer de nouveaux usages. En la matière Parrot
en connaît un rayon avec son drone. Il revient cette année avec deux
joujoux également télécommandés par smartphone ou tablette : un volant et
un roulant, le mini drone - c'est
son nom – une sorte de petite bestiole à hélice et à grandes roues qui vole et grimpe
le long des murs, et le Jumping sumo qui
ressemble à un mini-module lunaire avec deux grosses roues gyroscopiques lui
permettant de se déplacer dans tous les sens.
Toutes ces innovations peuvent sembler
farfelues mais elles portent sans doute en elles les germes d'une nouvelle ère
d'objets à la fois futiles et utiles dont on aura sans doute le plus grand mal
à se passer dans les années à venir.
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