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Nouveau monde. On a testé le nouveau masque de réalité virtuelle de Facebook

Le réseau social, qui continue de croire à l’essor futur de la réalité virtuelle grand public, lance ce mois-ci un nouveau modèle de masque immersif. Particularité : celui-ci est totalement sans fil.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un jeu animé avec le masque de réalité virtuelle Oculus Quest de Facebook projeté pendant la conférence de présentation à San José (Californie), le 30 avril 2019. (AMY OSBORNE / AFP)

La plupart des masques de réalité virtuelle nécessitent d’être connectés à un ordinateur, avec quantité de câbles et de capteurs peu pratiques, ou bien ils s’utilisent avec un smartphone mais avec des performances limitées. Oculus (qui appartient à Facebook depuis 2014) tenter de marier performance et autonomie, en coupant les fils sans rogner sur la puissance avec l'Oculus Quest (sortie mardi 21 mai à 450 euros environ).

Ce nouveau modèle est complètement autonome. Rien à brancher, hyper simple à installer et très confortable à l’usage (même avec des lunettes de vue). Le Quest est plus puissant que son prédécesseur du même genre, l’Oculus Go (qui avait déjà coupé les fils), et il dispose de deux manettes-contrôleurs au lieu d’une. Surtout, il offre la possibilité de définir une zone de jeu virtuelle, dont il n’est pas possible de s’échapper sous peine d’un rappel à l’ordre visuel. Cela permet de bouger au milieu de son salon sans risque de heurter des meubles.

Gare à la nausée

Comme tous les masques de réalité virtuelle, l’Oculus Quest souffre cependant d’une définition d’image (1600 x 1440 par œil) encore insuffisante à notre goût. En outre, il ne faut pas faire abstraction du risque de nausée (kinétose) avec certains jeux et au bout d’une certaine durée d’utilisation, un problème auquel certains d'entre nous sont plus sujets que d’autres.

La réalité virtuelle n'est pas encore entrée dans les mœurs. L’Oculus parviendra-t-il à la démocratiser ? Facebook y croit et l’on peut d’ailleurs accéder au réseau social via le masque. L’intérêt d’un tel accessoire est surtout pour le jeu vidéo de type  "casual gaming" (on a bien aimé le jeu de ping-pong), ce qui fait de l’Oculus une sorte de successeur des consoles Nintendo. Mais pour l'instant, c'est surtout dans des domaines professionnels, comme la formation ou la santé, que la réalité virtuelle prend réellement son sens.

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