Cet article date de plus de six ans.

Nouveau monde. Les assistants vocaux nous espionnent-ils ?

Les assistants vocaux ont forcément un micro pour nous écouter leur donner des ordres. Mais ces micros peuvent-ils aussi servir à nous écouter à nos dépens ?

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un assistant vocal Google Home posé sur une table. (FRANK DUENZL / PICTURE ALLIANCE)

Alexa, Google Home ou Siri… Les assistants vocaux rendent des tas de services à la maison mais ils soulèvent aussi des questions : peuvent-ils nous écouter ?

C’est vrai qu’il y a un micro et on leur parle. Il faut distinguer ce qui se passe avant le "hotword" et après. Avant de prononcer le "mot magique",  il y a une écoute permanente mais pas d’envoi d’information dans le cloud. Après (quand on prononce le mot-clé) des requêtes envoyées dans le cloud, les conversations ne sont pas écoutées mais les mots-clés sont captés et analysés par des algorithmes, possiblement pour envoyer un jour de la publicité ciblée (comme Gmail).

Des affaires où l'assistant vocal semblait espionner

Récemment, une conversation a été enregistrée et envoyée à un tiers. En fait, c'est dû a une activation par erreur (faux positif). L'assistant vocal a cru comprendre qu’il fallait envoyer un message. Il a enregistré ce qu’il pensait être le message et l’a envoyé à un contact du carnet d’adresse. Techniquement tout est possible mais les choses sont en train d'évoluer.

Comment se protéger ?

On peut s'en protéger à la maison. D'abord, l'assistant vocal lorsqu'il se met en route a un indicateur lumineux, donc il faut jeter un coup d'oeil tout simplement. Il existe aussi un indicateur sonore. Il y a également un bouton qui permet de couper le micro.
Autre piste, à terme : les assistants sans connexion internet qui garantiront donc plus de confidentialité.
 
 

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