Le succès planétaire des messageries instantanées
Elles sont au cœur de notre vie numérique. Elles ont pour noms :
What's App mais aussi Viber, Hangout, iMessage ou encore le japonais Line...
Elles ? Ce sont les messageries instantanées. Des petites applications
mobiles qui permettent de rester en contact avec ses amis à travers le monde
entier.
Elles ont chacune leurs particularités ces messageries. Il y
a celles qui sont spécialisées dans les messages écrits comme What's App (450
millions d'inscrits dans le monde). Il y a celles qui séduisent par la possibilité
d'envoyer des petits dessins ou des petites créatures comme le japonais Line (300
millions d'utilisateurs). Et il y a toutes celles qui font concurrence au
téléphone en permettant de passer des appels vocaux comme Hangout de Google ou
Viber.
Cela dit, aujourd'hui, ces applications font un peu tout à
la fois.
Leur succès s'explique au départ par des raisons de coûts.
What'sApp permet d'envoyer des mini-messages écrits dans le monde entier
gratuitement quand on a une connexion Internet alors que les SMS vers l'international
sont souvent surtaxés dans de nombreux pays. Idem pour les appels vocaux qui
s'affranchissent des règles tarifaires imposées par les opérateurs télécoms. Cependant,
tout se complique lorsqu'on est à l'étranger connecté en roaming car, dans ce
cas, l'usage de ces applications peut coûter les yeux de la tête.
Mais au delà de l'aspect financier, il y a la dimension
communautaire.
Depuis les pionniers du genre comme ICQ ou Microsoft
Messenger, les messageries instantanées fédèrent les utilisateurs par
affinités. On a tendance à utiliser la même application que ses amis pour
pouvoir les joindre plus facilement. L'effet de mode est très violent. Par
exemple : on ne parle plus aujourd'hui de Messenger qui faisait pourtant le
bonheur des ados et la terreur des parents jusqu'au début des années 2000.
What'sApp, cette petite start up de 55 personnes,
aujourd'hui rachetée par Facebook au prix astronomique et presque absurde de 19
milliards de dollars, est celle qui a connu la plus forte progression
d'audience ces dernières années. Ce n'est pas une application " de
jeunes ". Au contraire, elle séduit une très large audience, toutes
générations confondues.
Avec cette acquisition, Facebook espère conforter sa
position, notamment sur les mobiles.
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