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Alexandre Mars : "Moi président, j’obligerai les entreprises à donner 1% des leurs profits  à des œuvres sociales"

Alexandre Mars  est entrepreneur et philanthrope.  Après avoir fait fortune dans l’Internet, il s’investit dans sa fondation : Epic. Il la finance personnellement à hauteur de deux millions de dollars par an.

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Alexandre Mars, philantrophe français, créateur de la fondation Epic, à New York aux Etats-Unis le 6 juin 2016 lors de la rencontre internationale des maires sur la fin du sida dans les villes. (RICHARD DREW/AP/SIPA / AP)

Alexandre Mars est un entrepreneur atypique et il voudrait qu’on le suive ! Après avoir fait fortune dans l’Internet, il s’investit dans Epic, la fondation qu’il a créée et qu’il finance personnellement à hauteur de deux millions de dollars par an.

"Les entreprises doivent avoir un rôle social et sociétale et pour se faire mettre la main au portefeuille", dit-il .  "Les gouvernements sont surendettés et c’est notre rôle de faire un peu plus d’autant que 1% n’est pas grand-chose."

À la question, est-ce une nouvelle version du paternalisme ? :   "C’est en tous cas une vision que je considère comme moderne et ce qui est sûr c’est que nous devons agir…" répond Alexandre Marx.

Alexandre Mars estime que les entreprises doivent aussi s’impliquer car c’est pour elle la seule façon de recruter et de garder des jeunes de talents. "20% des étudiants qui sortent de la prestigieuse Université de Stanford aux Etats-Unis veulent devenir entrepreneur sociaux", affirme-t-il. Cette génération veut bien trimer dur dans une entreprise conclue-t-il, à condition que celle-ci donne du sens à leur travail.

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