La "règle d'or" et l'incertitude française
C'est l'approche de l'élection présidentielle qui trouble le jeu : si dans l'ensemble les partis sont d'accord sur l'inscription d'une "règle d'or" dans la Constitution, certains comme le Parti socialiste préfèrent attendre. En Espagne, le premier ministre Zapatero n'avait pas le choix s'il voulait réagir aux attaques des marchés financiers sur la dette souveraine. Mais les syndicats comme les Indignés y sont hostiles et écoutent les arguments des socialistes français. Pour l'Allemagne, il faut limiter les déficits, c'est une nécessité. Cette semaine, les allemands n'ont pas compris pourquoi à l'Assemblée nationale, il y a eu de telles discussions sur le plan de rigueur de François Fillon alors que les élus ne se posent pas de questions sur le plan d'aide à la Grèce. Alors qu'en Allemagne, au contraire, c'est un vrai sujet de débat.
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