A Saint-Etienne, même les jardins sont verts
A la fin du XIX° siècle, c'est dans le but d'éviter que les hommes aillent dépenser leur argent au café et pour occuper dignement les chômeurs que sont créés les premiers jardins ouvriers.
Tout comme l'abbé Lemire, dans le Nord, le père jésuite Volpette met à la disposition des Stéphanois des espaces pour la culture. 120 ans plus tard, 3000 jardins familiaux existent pour la seule ville de Saint-Etienne, 1500 sont gérés par l'association "Les Jardins Volpette".
"Les lopins de terre sont attribués à des gens motivés, qui habitent en appartement, notamment dans les cités, et qui veulent vraiment les cultiver, de préférence de façon naturelle", précise Serge Tonoli, le président de l'association.
Ces terrains constituent un apport économique intéressant , certes, mais ils sont surtout un lieu de vie et d'échanges. "A Saint-Etienne, ancien pays minier, la solidarité n'est pas un vain mot. Et c'est dans cet état d'esprit que s'animent ces jardins", ajoute-il. Les anciens aident les nouveaux dans leur apprentissage de la culture des légumes, des liens se créent entre les jardiniers et leurs familles. On allume des barbecues l'été, on échange des salades, des radis, des pommes de terre...
Samedi prochain (le 15 février), les "Jardins Volpette" fêtent leur 120e anniversaire. A cette occasion, l'association propose une exposition, samedi après-midi, à l'espace Fauriel de Saint-Etienne.
Espace Fauriel
35, rue Pierre et Dominique Ponchardier
42100 Saint-Étienne
Téléphone de l'association "Jardins Volpette" : 04 77 32 98 56
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