Pour acheter le Printemps, le Qatar a mis sur la table 1.6 milliard. L'opérationsuscite la méfiance des syndicats de l'enseigne. Pour le Nouvel Observateur , Sophie des Désertsa enquêté sur les dessous de cette transaction. Elle revèle le rôle de ChadiaClot, un personnage discret mais essentiel. C'est elle qui négocie en France, au nomdu Qatar. L'hebdo met au jour un montage financier peu transparent : un desdirigeants du Printemps, Maurizio Borletti toucherait au total, 600 millions d'euros pourfavoriser l'opération. L'intéressé affirme que cette somme est "largement surestimée".Bernard Demarcq, porte-parole de l'inter syndicale du Printemps, dénonce :La vente nous pose un problème parce que ces commissions seront versées au Luxembourg. Onne connaît pas le montage financier, on l'a découvert par la presse.Les syndicats estiment que la procédure s'est déroulée de manière "déloyale". Lasemaine prochaine, ils vont tenter de bloquer la vente devant la justice. Ils ont lancé uneprocédure en réferé.