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Les trains de proximité préférés aux TGV

Le Premier ministre a présenté son plan d'investissements d'avenir, doté de 12 milliards d'euros sur dix ans. Il l'a promis, la moitié de ces investissements sera consacrée à la "transition écologique", mais la plupart des projets de nouvelles lignes TGV sont reportés, faute de financements suffisants. Le gouvernement veut donner la priorité aux trains de proximité.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Les trains Intercités, les anciens Corails, vont être
entièrement renouvelés entre 2015 et 2025
. "La priorité, semble depuis
quelques années, être en défaveur du TGV et pour le retour des trains
classiques,
" explique Clive Lamming, historien, spécialiste des chemins
de fer. "Un TGV roulant à 300
km/h coûte beaucoup plus cher qu'un train classique
roulant à 200 km/h.
"

Le gouvernement met un coup de frein sur les lignes à grande
vitesse.
Il abandonne plusieurs projets de liaison TGV. Une seule nouvelle
ligne est prévue : entre Bordeaux et Toulouse. "Une ligne à grand vitesse
n'est rentable que si vous avez un million d'habitants à chaque extrémité de la
ligne. Beaucoup de villes de France n'ont pas le potentiel nécessaire pour
rentabiliser la ligne. Il faut environ 100.000 voyageurs par jour.
"

Clive Lamming a publié Paris au temps des gares , chez Parigramme

 

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