Les groupuscules d'extrême-droite et le Front national
Ces groupuscules radicaux ne se reconnaissent pas dans l'idéologie
actuelle et qui ne veulent pas jouer le jeu de l'extrême droite parlementaire,
explique Nicolas Lebourg, historien, spécialiste des droites extrêmes. "Ils
privilégient l'action directe, les actions coup de poing, et certains sont très
actifs sur Internent. "
L'objectif des ces groupuscules est d'essayer de se faire
connaître encore plus et par conséquent de recruter de nouveaux membres. Ils
veulent aussi marquer des points contre le libéralisme culturel de la gauche. "On
a aujourd'hui dans ce mouvement des gens des droites parlementaires, des
droites dites républicaines qui sont au continuum avec ces droites radicalisées
et extrêmes droites. Et c'est quelque chose d'important qui se joue. "
Pour Marine Le Pen le jeu est délicat. "Elle s'est
imposée en déradicalisant le parti. Aujourd'hui, elle ne peut pas aller contre
eux de manière frontale. On a bien vu que dans le parti, tous les barons
étaient contre ce mariage gay, alors que Marine Le Pen a plutôt opté pour le
retrait par rapport à ce dossier. "
Nicolas Lebourg a publié Dans l'ombre des Le Pen : Une histoire des numéros 2 du FN , aux éditions Nouveau Monde
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