Arrêts maladie : "Les gens vont travailler malades" affirme la Fédération des Médecins de France
"Il y a la montée du chômage, la pression
des employeurs qui ont instauré des primes de présence, la pression sur les
cadres qui ont des objectifs à atteindre. Et puis il y a aussi les contrôles de la sécurité
sociale et les contrôles des employeurs qui paient des médecins qui vont contrôler
la véracité des arrêts de travail…" affirme Jean-Paul Hamon.
Une pression supplémentaire serait par conséquent selon lui inutile puisqu'on sait qui sont les plus gros prescripteurs d'arrêts et qui sont les salariés qui en usent le plus : Jean-Paul Hamon affirme que ce sont les employés de la sécurité sociale avec, en 2008, 32 jours par an.
"Les fonctionnaires n'abusent pas, les salariés non plus."
En tant que médecin généraliste, Jean-Paul Hamon estime donc que les patients rechignent de plus en plus à se faire arrêter, malgré la fatigue, le stress et le mal-être au travail.
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