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La visite de François Hollande en Grèce

Le pays a une nouvelle fois évité la faillite au mois de décembre grâce notamment à l'aide financière de l'Union Européenne et du Fond Monétaire International. A la veille d'une journée nationale de mobilisation contre la politique d'austérité, la Grèce peut-elle sortir de cette succession de mesures de rigueur?
Article rédigé par franceinfo
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Avec un taux de chômage qui atteint 27% de la population active, la Grèce reste très affaiblie économiquement.

Hervé Toutain est à Athènes pour France Info. Il rend compte de l'état d'esprit des grecs à quelques heures du début de la visite officielle.

Georges Prevelakis est professeur à Paris et géopoliticien. Invité du Zoom de France Info, il estime que cette visite présidentielle a deux objectifs : apporter le soutien de la France au gouvernement grec en cette période de rigueur, mais aussi promouvoir les intérêts commerciaux entre les deux pays et les investissements français sur place.

"La situation économique s'est améliorée depuis l'année dernière" constate Georges Prevelakis, avec la réduction des déficits et l'amélioration de la balance commerciale.

Mais la situation sociale reste très dure, et selon Georges Prevelakis.

"Le plus dur reste à accomplir."

Le principal problème structurel en Grèce reste le fonctionnement de l'Etat : "Il faut réformer le système de l'intérieur" insiste l'invité du Zoom de France Info.

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