Le professeur Dautzenberg dit-il vrai sur la cigarette électronique dans les supermarchés ?
Ce qui est vrai, c'est qu'il est bien compliqué de savoir comment se vend exactement aujourd'hui la cigarette électronique. Avec ce produit nouveau, les autorités tâtonnent.
Supermarchés
Pour commencer, rien n'empêche ce produit d'être présent dans un supermarché ou la grande distribution. Car la cigarette électronique est considérée comme un produit de consommation courante par la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes.
Reste que quand on appelle le patron de Système U Serge Papin, il répond qu'il ne vend pas de cigarette électronique. Même chose chez Leclerc. Enfin, quand on demande à la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution, on n'a pas de réponse.
Magasins spécialisés
En fait aujourd'hui, les cigarettes électroniques sont souvent vendues dans des magasins spécialisés dont on estime le nombre entre 150 à 400 en France. Parmi ces enseignes, Clopinette rassemble 40 boutiques. Chez Clopinette, on assure que pour acheter des cigarettes électroniques rechargeables, il faut être majeur, laisser son nom, son prénom et son adresse, dés que la teneur en nicotine excède six milligrammes.
Clopinette vent aussi, de manière plus résiduelle, des cigarettes électroniques non rechargeables.
Les autres commerces
C'est aussi le cas des bureaux de tabacs, des stations services, de certains magasins de téléphonie qui ont un rayon cigarette électronique.
Enfin, la Direction générale de la santé affirme que les cigarettes électroniques n'ont pas un statut de produit de santé. Elles n'ont pas d'autorisation de mise sur le marché. Ce ne sont pas des médicaments. Il est arrivé à la répression des fraudes d'en trouver dans de certaines pharmacies.
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