"La pollution, c'est entre six et neuf mois d'espérance de vie en moins" ?
Le lien entre espérance de vie et particules fines vient d'une étude du projet européen Aphekom relayée par l'Institut de veille sanitaire en 2012.
L'étude s'est notamment penchée sur les effets sanitaires des particules fines PM2,5 dans neuf grandes villes françaises : Bordeaux, Le Havre, Lille, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse. Ce qui représente un bassin de 12 millions de personnes, soit un Français sur cinq... et donc pas l'ensemble de la population.
Principal résultat : si les niveaux de particules fines PM2,5 étaient ramenées aux niveaux de ce que recommande l'Organisation mondiale de la santé, un trentenaire gagnerait entre 3,5 et 7,5 mois d'espérance de vie selon la ville. Claude Bartolone a donc légèrement surévalué le coût d'espérance de vie lié à la pollution.
L'étude explique aussi que l'abaissement des taux de particules fines 2,5 aux niveaux des recommandations de l'OMS pourrait différer la mort de 3.000 personnes chaque années.
L'allongement de l'espérance de vie serait aussi synonyme d'économies avec une baisse des dépenses de santé notamment. Au total, l'étude estime le gain a "31,5 milliards d’euros d’économie par an, en diminuant les dépenses de santé, l’absentéisme, et les coûts associés à la perte de bien-être, de qualité et d’espérance de vie".
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