Jean-Vincent Placé et Jean-Louis Borloo disent-ils vrai sur l'écotaxe poids lourds ?
Faux pour Jean-Vincent Placé
En 2009, l'Assemblé n'a pas adopté à l'unanimité la loi sur le Grenelle de l'environnement qui comprenait l'écotaxe. L'UMP et le PS ont certes voté pour à une écrasante majorité. Mais il y a eu cinq votes contre et 21 abstentions. Parmi les abstentions, celles des quatre élus écologistes de l'Assemblée de l'époque, notamment Noël Mamère, Yves Cochet ou François de Rugy.
Presque vrai pour Jean-Louis Borloo
Car les élus écologistes ne sont pas les seuls à ne pas avoir voté cette mesure. D'autres députés ont voté contre ou se sont abstenus, notamment des communistes.
Les écologistes se sont abstenus car ils estimaient que le Grenelle initié en 2007 n'était pas allé assez loin. Et de la même manière, l'Ecotaxe poids lourds n'était pas assez contraignante selon eux. Là-dessus, Jean-Louis Borloo dit vrai.
Borloo dit vrai et faux sur l'écotaxe en Allemagne
Par ailleurs, le leader de l'UDI affirme qu'à l'époque du Grenelle, "l'idée était de faire comme en Allemagne, financer le fret ferroviaire qui est dans un mauvais état en France et taxer les grands transports de camions internationaux".
Sur l'utilisation par l'Allemagne de l'argent de l'écotaxe, Jean-Louis Borloo dit à la fois vrai et faux. Au départ en Allemagne, quand la taxe a été lancée en 2005, l'objectif était d'affecter 50% de son produit aux investissements routiers, 35% au financement du réseau ferroviaire et 15% au réseau fluvial.
Mais les choses ont évolué puisque l'an dernier, sur les 4,3 milliards d'euros récoltés, la quasi totalité a été affectée au réseau routier, pour de l'investissement et de l'entretien.
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