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Le traitement de l'affaire des écoutes

Les auditeurs ont évidemment interpellé le médiateur sur le traitement des écoutes de Nicolas Sarkozy, affaire qui n'en finit pas de tournoyer dans l'espace politico-médiatique depuis le 7 mars.
Article rédigé par Jérôme Bouvier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Qui a écouté quoi ? Qui a le droit d'écouter qui ? Qui a le droit de savoir qui écoute qui ?

**Jérôme Bouvier a demandé à Elodie Gueguen ** , journaliste au service Police Justice de France
Info, et qui a suivi cette affaire depuis la révélation des confrères du Monde,
d'éclairer les auditeurs sur le code de produre pénale en la matière.

Le propos n'est pas de reprendre toute l'affaire, mais d'expliquer aux auditeurs
comment la rédaction d'Info aborde un tel sujet et le traite. Ses
interrogations. Ses vérifications. Ses choix.

Rappel des faits

Tout commence avec les révélations du Monde affirmant que Nicolas Sarkozy et
son avocat Philippe Herzog sont sur écoute depuis le 3 septembre dernier dans le
cadre de l'instruction d'un possible financement de la campagne de l'ancien
Président par Kadhafi. Comment les journalistes peuvent-ils s'emparer du sujet ?
Ces écoutes connues, les informations s'enchainent

Le volet politique

Ses écoutes ont-elles pu se faire
sans que le gouvernement soit au courant ? Est-il normal que le gouvernement (la garde des Sceaux en particulier) soit au courant ? Pourquoi mentir
alors ?
Les écoutes renvoient à un monde de secrets, de basse police... Quels
moyens alors pour un journaliste de connaître la légalité des procédures et des
usages qu'en font les politiques ?

 

 

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