"Il faudra rentrer pour tout reconstruire" : la guerre bouleverse la vie des Ukrainiens de Paris
Comment venir en aide à son pays quand on est à des milliers de kilomètres ? Comment imagine-t-on son avenir quand on fait face à la guerre ? Ce soir le Quart d'Heure donne la parole aux jeunes Ukrainiens installés à Paris. On vous parle aussi de l'allègement des mesures sanitaires, et on vous emmène à la Philarmonie de Paris, qui organise ce week-end "La Maestra", un concours de cheffes d'orchestre 100% féminin.
C'est dans un quartier chic de la capitale, Saint-Germain-des-Prés qu'on vous emmène ce soir. Derrière la façade de la cathédrale ukrainienne Saint-Volodymyr, des dizaines de bénévoles s'affairent. Ces jeunes Ukrainiens collectent des jouets, des vêtements, des médicaments qu'ils vont tenter de faire parvenir dès que possible aux réfugiés et aux habitants des zones bombardées.
Parmi eux, Kateryna et Ludmila, 27 et 28 ans, qui sont installées depuis des années à Paris. Ces deux jeunes Ukrainiennes nous racontent leur souhait d'aider leur pays, la difficulté d'être loin de leur famille dans cette période troublée et leur vie qui bascule : "Avant je me demandais si j'allais rester à Paris" dit Kateryna, "mais je me dis qu'il faudra rentrer, car il faudra bien quelqu'un pour reconstruire. On ne peut pas penser seulement à soi."
Alors que la guerre survient, la crise sanitaire elle desserre son étau. Ce midi, Jean Castex a annoncé la fin du pass vaccinal et de l'obligation de porter le masque à partir du 14 mars. On fait le point sur l'allègement des mesures sanitaires.
Et puis on vous emmène à la Philarmonie à Paris, qui organise ce week-end un grand concours 100% féminin. Depuis deux ans, "la Maestra" cherche à visibiliser les cheffes d'orchestre, encore très minoritaires dans un milieu très masculin. Margaux Queffélec, notre reporter au Quart d'Heure, vous emmène dans les coulisses.
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