Cet article date de plus de deux ans.

Bilan du premier tour : deux finalistes, des déçus et (beaucoup) de jeunes abstentionnistes

Aujourd’hui, le Quart d’Heure analyse la fracture géographique et générationnelle qui ressort des résultats du premier tour : les électeurs de moins de 35 ans ont massivement choisi l'abstention. Et si c'était le signe d'un nouveau rapport au vote ? Et puis, la gauche éliminée au premier tour commence à préparer aux prochaines échéances, entre déception et espoir de réussir (enfin) l'union.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Emmanuel Macron à Denain (Nord), le 11 avril 2022. (MAXPP)

Peut-être avez-vous souhaité connaitre la personne arrivée en tête dans votre commune, votre département ou votre région ? Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, de nombreux sites proposent en tous cas d'observer les résultats à différentes échelles. Mais les statistiques qui marquent particulièrement les esprits concernent surtout l'abstention, et notamment des jeunes. Comment expliquer l’absence de près de la moitié des 25-34 ans dans les bureaux de vote ? Que nous dit ce premier tour sur notre démocratie ? C’est ce qu’a voulu comprendre le Quart d’Heure en échangeant avec Vincent Tibérj, professeur à Sciences Po Bordeaux et chercheur en sociologie électorale. Et pour lui, outre le décalage entre les débats et les préoccupations des jeunes, le phénomène ne risque pas de disparaitre de sitôt…  

Désillusion chez les jeunes électeurs de gauche  

De son côté, la gauche essuie ses larmes après la défaite de Jean-Luc Mélenchon, arrivé au pied du podium à 1,2% derrière Marine Le Pen. Ambiance, moment des résultats, réactions à chaud… Le moment fatidique a été enregistré par notre reporter Margaux Queffelec, qui a passé son dimanche soir auprès des militants La France Insoumise. Et ces déçus se sont confiés à notre micro, en faisant part d’un certain ressentiment à l’égard des autres partis de gauche, des abstentionnistes ou des électeurs plus âgés, responsables selon eux de l'élimination de la gauche dès le premier tour. Pas question, cependant, de baisser les bras. Alors que les qualifiés au second tour tentent de séduire de nouveaux électeurs, la gauche, elle, a déjà les yeux rivés sur les législatives, bien décidés à rebondir.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.