L'affaire Cassez devant la Cour suprême : les raisons d'espérer
C'est dans un contexte plus
favorable, apaisé, que la Cour suprême mexicaine se réunit ce mercredi.
D'abord parce que le Mexique a
changé de président de la République. L'avocat Enrique Peña Nieto dirige le
pays depuis le 1er décembre et il a promis de laisser la justice
travailler en toute indépendance. Son prédécesseur Felipe Calderon est soupçonné
d'avoir fait pression sur les juges pour maintenir Florence Cassez derrière les
barreaux.
Ensuite un juge conservateur de la Cour
suprême a pris sa retraite et a été remplacé par un magistrat plus libéral.
Enfin la tornade médiatique
agressive contre la Francaise s'est calmée. La presse est plus mesurée, elle
fait même machine arrière. Lundi, Carlos Loret, le présentateur vedette de Televisa, la chane
publique de télévision a reconnu avoir été manipulé par les autorités
mexicaines lors de l'arrestation de Florence Cassez.
vers une libération immédiate?
C'est une des hypothèses mais l'an dernier le
rapporteur de la Cour suprême avait échoué en réclamant une libération immédiate
et absolue. Cette fois la juge Olga Sanchez Cordero présidente de l'audience ne
veut pas prendre de risque. Elle pourrait recommander un renvoi en appel d'un dossier qui serait en partie vidé de ses charges.
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