Le pitch start-up. Révolutionner le paiement en boutique grâce au numérique
La start up française Famoco développe des solutions de paiement sur la base de terminaux Android bon marché destinés à tous les types de commerce.
De quoi s’agit-il ?
Acheter une voiture en payant avec son téléphone portable ? Ce sera bientôt possible, selon Lionel Baraban, co-fondateur et directeur général de Famoco. Cette start up parisienne a développé une solution de paiement numérique sur Android pour le compte d’Alipay, filiale dédiée au paiement du géant chinois du commerce Alibaba, qui permet d’effectuer des règlements de plusieurs dizaines de milliers d’euros. En plus, la transaction peut s’effectuer dans deux monnaies différentes (acheteur / vendeur). Ainsi, un Chinois de passage en France peut effectuer des achats dans sa monnaie et le commerçant français est payé en euros.
Professionnel de la transaction
Famoco se positionne sur le marché de la transaction, au sens large. Elle a également mis au point un outil de paiement pour payer dans les magasins en évitant le passage obligé par la caisse, comme dans les Apple Store. La solution repose sur un smartphone Android couplé à un terminal de paiement traditionnel. Pour cela, la start up a annoncé récemment un partenariat avec le spécialiste du paiement en boutique Ingenico.
Famoco a également mis en place un système de coupons alimentaires dématérialisés pour les réfugiés pris en charge par les Nations Unies sous la forme d’une carte de paiement correspondant à une monnaie avec restrictions d’usage.
Sécurité et souveraineté numérique
Famoco met en avant la sécurité de sa solution qui repose sur une version modifiée d’Android. En outre, le système ne prévoit pas d’envois de données vers les serveurs de Google (contrairement à tous les smartphones sous Android). Lionel Baraban revendique une meilleure prise en compte de la question de la souveraineté des données numériques.
Créée en 2010 et soutenue par la BPI, Famoco a récemment procédé à une levée de fonds de 11 millions d’euros.
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