Le pitch start-up. "Les start up françaises doivent être présentes en Silicon Valley pour réussir"
L’entreprise The Refiners aide les jeunes pousses françaises à s’implanter dans la Silicon Valley. Rencontre l’un de ses dirigeants, Carlos Diaz, au siège de la société, à San Francisco.
En matière de start up, les français Carlos Diaz, Pierre Gaubil et Géraldine Le Meur savent de quoi ils parlent. Ils ont chacun un parcours d’entrepreneur et une solide expérience de la « vallée » californienne. Depuis un an, l'entreprise qu'ils ont fondée, The Refiners (les raffineurs, en français), accueille et forme des jeunes pousses françaises au mode de fonctionnement de la Sillicon Valley.
Différences de culture
« La différence culturelle entre la Silicon Valley et la France est énorme. Ici, on fait d’abord du business avant de créer éventuellement des relations individuelles.», explique Carlos Diaz. « Nous avons établi 62 règles culturelles à suivre ».
The Refiners incite les entreprises du numérique à faire du « cross boarder » c'est-à-dire à mettre un pied dans la Silicon Valley sans pour autant quitter la France. « Ici, c’est Florence au XVe siècle. Il faut en faire partie pour exister réellement. »
Avec « 28 milliards investis chaque année dans le numérique contre seulement 2 milliards en France », la Californie reste un « passage obligé » pour les start up du numérique qui ont l’ambition d’être « globales », estime Carlos Diaz. Il ajoute : « Il faut créer des acteurs globaux dès le premier jour. ».
Droit à l’échec
Pour autant, le patron de The Refiners avoue que la Silicon Valley est « le plus grand cimetière de start-up du monde ». Mais, il précise : « Ici on sait recycler les morts. On a le droit à l’échec et on peut repartir facilement si cela ne marche pas du premier coup ».
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