"Solidarité", un mot inscrit dans l'ADN des cuisiniers
« Solidarité » est notre mot à la bouche cette semaine, parce qu'un Français sur dix est à l'aide alimentaire et que les gestes de solidarité se multiplient autour de l'alimentation et de la cuisine. Ce mot est d'ailleurs inscrit dans l'ADN des cuisiniers, et des métiers de bouche, puisque nourrir l'autre implique une notion de partage et de générosité.
"Le grand modèle, rappelle Thierry Marx, fut la soupe populaire, puis les actions menées par l'abbé Pierre, et ensuite le Secours Populaire et les Restos du Cœur. Toutes ces actions sont là pour aider les personnes dans des passes difficiles, les nourrir, les restaurer et les remettre dans une verticalité et une dignité."
Solidarité aussi avec les producteurs
Il existe aussi une forme de solidarité avec les producteurs. Des initiatives apparaissent, comme une nouvelle enseigne commerciale qui associe les paysans à son capital. Ces derniers sont mieux rémunérés et les consommateurs payent les produits moins cher puisqu’il n’y a plus d’intermédiaire, plus de marque. C'est un modèle qui démontre que des entreprises peuvent avoir de la croissance en conscience.
"Il faut tendre vers ce modèle, assure Thierry Marx. Cela permet d'éviter les spéculations et de mieux comprendre les mécanismes de la chaîne alimentaire. Mettons tout le monde autour de la table et autour du partage. Un agriculteur qui voit où sont distribués ses produits et de quelle manière ils le rémunèrent, c'est, pour moi, l'économie de demain."
Les négociations entre les producteurs et la distribution ont lieu en ce moment. On connait le poids de la distribution. Pour le chef deux étoiles, il convient donc de prendre des décisions politiques pour aller dans ce sens là.
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