Eugène Saccomano, journaliste et écrivain, signe Céline, paria et génie, illustré par le dessinateur Philippe Lorin. Il y restitue au plus près le portrait de ce modeste médecin à la fois aventurier, amoureux, antisémite et inventeur d’une nouvelle langue française. Il explique pourquoi il est interessé par le personnage : "Il y a eu le Céline d'avant 1936-37, qui est un type convenable, qui parcourait le monde pour des missions, pour l'OMS. Et puis après arrive 1936 et les pamphlets terribles comme Bagatelle pour un massacre et compagnie. Puis vient la guerre, Sigmaringen ensuite, cela se termine par la fuite au Danemark où il est emprisonné. A la fin de cette histoire là, il y a un avocat français qui bluffe le tribunal militaire, et il est amnistié.""Céline est toujours partagé entre l'auteur qui a fait des livres merveilleux et puis le personnage sulfureux qui devient un véritable facho. Mais jamais dangereux, dangereux par ses écrits oui, mais pas dangereux dans la vie. Il soignait les types qui étaient blessés dans la Résistance" poursuit Eugène Saccomano.Céline me passionne par sa façon de crier, de vivre et de raconterEugène Saccomanoà franceinfo