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"Ces voix que j'entends encore" de Madeleine Chapsal

Entre 1953 et 1964, le magazine L’Express a dominé la vie politique et culturelle française. A l’époque jeune journaliste, la célèbre romancière Madeleine Chapsal a rencontré l’élite intellectuelle française et internationale.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Franceinfo (Franceinfo)

Aujourd’hui, elle publie une partie de ses interviews et de ses articles. Un retour sur le passé d’une extraordinaire actualité.

Ces voix que j'entends encore , de Madeleine Chapsal est publié aux éditions Fayard (368 p., 20E)

  • Note : ****

Le Mot de l'éditeur

"Dans ma bibliothèque gît un trésor ! Vingt deux gros volumes qui rassemblent tous les numéros de l’Express première époque, celle d’avant le magazine et qui vont de 1953 à 1964. On y relit avec étonnement et admiration des textes signés des noms de ceux qui composaient l’élite dans tous les domaines... Une anthologie dont il serait passionnant et très instructif de republier des passages. Je le fais pour ma part en reprenant mes entretiens de L’Express de ces années-là. Ceux que j’avais recueillis au cours de cette prestigieuse décennie auprès d’écrivains et d’artistes, les uns restés très célèbres, les autres moins, mais tous au travail pour élaborer et enrichir notre culture. Une certaine partie a été publié dans Envoyez la petite musique , devenu un classique, mais il en restait beaucoup d'autres, dont Saint-John Perse, Marguerite Duras, Alberto Moravia, Michel Butor, Pierre Daninos, Claude Simon, etc ... Ce sont ceux-là que je suis heureuse de publier aujourd'hui. A les relire, j’ai eu l’excellente surprise de constater à quel point ce qui m’a été dit à l’époque reste d’actualité voire se révèle prémonitoire... C’est que le recul nous rend mieux capables d’apprécier des paroles qui ont, entre autres qualités, d’avoir été émises dans un style superbe. Il y a aussi de l’esprit et de la drôlerie dans ces déclarations où chacun dévoile qu’il a la langue aussi bien aiguisée que la plume, surtout quand il s’agit de parler des confrères...Si je les entends encore, c’est sans doute parce que d’une certaine façon ces belles voix d’autrefois nous accompagnent et parfois nous précèdent".

 

 

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