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Nouvelle nuit de violences en Guadeloupe et couvre-feu jusqu'au 23 novembre

En Guadeloupe, la tension est montée d’un cran autour du pass sanitaire et de l'obligation vaccinale pour les soignants. Un couvre-feu a été décrété jusqu'au 23 novembre. 

Article rédigé par franceinfo - Edwige Saint Thomas
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Quartier de l'Assainissement, 2h38, Pointe-à-Pitre, dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 novembre 2021.  (STEEVE PRUDENT / GUADELOUPE LA 1ERE)

Cette semaine en Guadeloupe, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour rétablir l’accès au Centre hospitalier universitaire, bloqué à plusieurs reprises par les manifestants. La situation a même carrément dégénéré dans la nuit de jeudi à vendredi : des maisons et commerces ont été incendiés à Pointe-à-Pitre, et au Gosier, en marge de cette mobilisation lancée par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes.

Pour faire face à cette situation, Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe, a annoncé vendredi 19 novembre, la mise en place d’un couvre-feu entre 18h00 et 5h00 jusqu’à mardi 23 novembre, et l’arrivée de 200 policiers et gendarmes en renfort. Ces débordements en Guadeloupe expriment un ras le bol. C’est en tous cas le sentiment de Jocelyn Zou, porte-parole de l’intersyndicale. Réaction au micro de Laurence Baptiste Salomon, pour Guadeloupe la 1ère.

Ce mouvement en Guadeloupe pourrait s’étendre à la Martinique. Plusieurs syndicats appellent à une grève générale à partir de ce lundi 22 novembre. Ce dimanche matin, des barrages routiers étaient toujours répertoriés en plusieurs points de l'île. 

Le Sénat coutumier en Nouvelle-Calédonie conteste la consultation du 12 décembre

En Nouvelle-Calédonie, le Sénat coutumier conteste toujours le maintien de la consultation au 12 décembre. Il accuse l'Etat d'être sorti de sa neutralité pour prendre résolument position en faveur du Non à l'indépendance. L’institution coutumière questionne la portée d'un référendum d'autodétermination sans la participation du peuple autochtone.

L'impasse des artisans taxis à Mayotte 

Durant la crise, ces professionnels ont reçus des aides financières. Entre 1500 et 3000 euros. Mais l’administration fiscale leur demande aujourd’hui de fournir des justificatifs, dans le cas contraire ils sont sommés de rembourser les sommes perçues. De quoi, mettre en colère ces artisans taxis, c’est le cas d’Abdallah Mohamed Bacar, au micro de Nadia Ali, Mayotte la 1ère.

La Réunion : la Poste n'enverra pas les fruits tropicaux pour les colis de Noël

Enfin, à La Réunion, comme tous les ans, la Poste se prépare à faire face à l’afflux des colis de Noël, souvent remplis de délicieux fruits tropicaux, seulement voilà, la réglementation européenne étant désormais très stricte, il a fallu mettre en place de nouvelles dispositions pour vérifier que les fruits frais n’emmènent pas avec eux des invités indésirables, autrement dit des insectes nuisibles, comme l’explique Valérie Deubel, directrice commerciale de La Poste, interrogée par Nadine Bachelot de Réunion la 1ère.

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