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Le journal des Outre-mers. Rebondissement dans le dossier du pesticide chlordécone aux Antilles

Le dossier du chlordécone aux Antilles redevient explosif après l'audition des plaignants, le 20 janvier, au Tribunal de grande instance de Paris, pour préciser le fondement et la cible de la plainte pour empoisonnement déposée il y a 15 ans. 

Article rédigé par franceinfo - Tessa Grauman
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le dossier des sols empoisonnés au chlordécone aux Antilles revient sur le devant de la scène avec une nouvelle audition au TGI de Paris. Les plaignants attendent que justice soit rendue.  (MARTINIQUE 1ERE / KARINE ZABULON)

En 2006, plusieurs associations martiniquaises et guadeloupéennes déposaient plainte pour "mise en danger de la vie d’autrui", suite à l’empoisonnement de leurs îles au chlordécone. Ce pesticide utilisé dans les champs de bananes jusqu’au début des années 90.

Cette semaine, les juges d’instruction en charge du dossier au pôle santé du TGI de Paris ont indiqué à ces associations que leur plainte pourrait tomber sous le coup de la prescription. Et que des preuves de l’usage de ce pesticide ont également disparu. Colère et incompréhension de la part des responsable de ces organisations au micro de Christine Cupite, Martinique la 1ère.

Pascal Tourbillon est membre de l’Assaupamar, l’association pour la sauvegarde du patrimoine martiniquais : "Ça fait 14 ans qu'on demande à être entendu et aujourd'hui, on nous dit que c'est prescrit ; on sait qu'il y a un fait criminel, des gens continuent à mourir jusqu'à présent, du fait de l'empoisonnement de nos sols."

Nous allons épuiser toutes les voies de droit qu'il y a, mais je crois que les déclarations de la présidente du tribunal de Paris sont de nature à mettre les gens en colère et la population aussi. 

Pascal Tourbillon, membre de l'association pour la sauvegarde du patrimoine martiniquais

La Réunion ne signe pas la Charte des principes pour l'islam de France

Le Conseil Régional du culte musulman de La Réunion n’a pas signé la "Charte des principes pour l’islam de France". Le document avait été présenté lundi à l’Elysée et approuvée par le Conseil français du culte musulman. Pour le CRCM, cette décision de ne pas adhérer à la charte est motivée par un seul argument : elle ne serait tout simplement pas nécessaire à La Réunion ! Reportage de Sophie Person, Réunion la 1ère. 

Pluies diluviennes en Guyane, les agriculteurs ne baissent pas les bras

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