Vers une aide directe aux banques sans passer par les Etats
Accord franco
européen sur l'aide aux banques
Pierre Moscovici,
le ministre des finances et Olli Rehn le commissaire européen aux affaires
économiques se sont dit d'accord sur l'aide aux banques de la zone euro. Paris,
comme Bruxelles, voudrait que le Mécanisme européen de stabilité puisse
recapitaliser directement les banques en difficulté. Sans passer par l'étape aujourd'hui
obligatoire d'un prêt aux Etats qui a pour effet de gonfler leur endettement.
Pour Bruxelles, ce serait un moyen de casser le lien entre les dettes
souveraines des Etats et les banques.
Par ailleurs, la France a aussi
répété ses engagements de réduction des déficits à Bruxelles. Pierre Moscovici a affirmé que la France tiendrait son
engagement de ramener son déficit public à 3 % du produit intérieur brut l'an
prochain et qu'elle atteindrait son objectif d'équilibre des finances publiques
en 2017. Le nouveau gouvernement veut être jugé sur ses résultats, en restant
libre de choisir comment y parvenir.
A l'issue de leur
entretien, le commissaire européen a jugé que l'objectif était tout à fait
réalisable.
Le
gouvernement veut freiner l'envolée des loyers par décret
C'est ce qu'a
annoncé Cécile Duflot la ministre du logement. L'idée est de limiter la hausse
des loyers au moment du changement de locataire pour éviter que les loyers ne
s'envolent. Cette possibilité d'augmenter le loyer au delà de l'indice entre
deux locations visait à l'origine à permettre à des propriétaires bailleurs de
financer des travaux rendus nécessaires entre deux locataires. A priori cette limitation
s'appliquerait de façon temporaire et dans des zones bien précises. Pendant la
location, la hausse des loyers est déjà encadrée. Ce décret sera pris pour
s'appliquer à partir de septembre alors que le gouvernement annonce une grande
loi sur le logement l'an prochain.
Rigueur salariale
annoncée chez Valéo
Le comité des
rémunérations de l'équipementier automobile a proposé aujourd'hui de durcir les
conditions d'attribution de la part variable du salaire du directeur général.
L'objectif est de l'encourager à améliorer le cours de bourse. Dorénavant, si
l'assemblée générale des actionnaires accepte de voter cette proposition, la
performance boursière de Valéo sera mesurée par rapport à celle de plusieurs entreprises
comparables. Par ailleurs les conditions d'attribution d'actions gratuites et
des options pour les salariés prendront en compte la performance sur plusieurs
années.
L'Alsacien Lohr
placé en cessation de paiement
Le groupe qui
fabrique des systèmes de transport et notamment des tramways sur pneus a fait
cette démarche auprès du tribunal, deux jours après avoir rejeté une offre
commune d'Alstom et du Fonds stratégique d'investissement. Ceux-ci voulaient
reprendre ensemble une part majoritaire de la branche tramway sur pneus du
groupe mais Lohr a jugé leur proposition financièrement insuffisante. Cela dit
les négociations se poursuivent à propos de la cession de cette branche. Lohr
emploie 900 personnes.
Carrefour réussit
son OPA sur Guyenne et Gascogne
Le groupe de
distribution détient maintenant plus de 96 % du capital de son principal
franchisé. Celui-ci exploite presque tous les magasins Carrefour du sud-ouest
de la France. Une satisfaction pour Carrefour alors qu'un autre partenaire
important Coop Atlantique était lui récemment passé sous le contrôle du
concurrent System U.
Plus de class
action américaine contre Véolia
Le groupe l'a
annoncé lui même : les anciens actionnaires qui avaient engagé fin 2011 des
poursuites devant le tribunal de New York ont décidé de retirer leur plainte.
Le dossier portait sur des allégations de communication financière trompeuse,
diffusée entre 2007 et 2011. Etaient visés le PDG actuel et son directeur
général adjoint ainsi que leurs prédécesseurs.
Des lauriers pour
le Portugal
La troïka venue à
Lisbonne pour inspecter les comptes publics a délivré un satisfecit au
Portugal. Selon elle, le pays respecte bien les engagements qu'il a pris envers
ses bailleurs de fonds que sont l'Union européenne et le Fonds monétaire
international. Comme prévu, le Portugal devrait réussir à ramener son déficit
public à 4,5 % du produit intérieur brut cette année. Moyennant quoi, il recevra
la cinquième tranche du programme d'aide qui se monte à un peu plus de quatre
milliards d'euros.
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