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SFR va supprimer 856 emplois

Le deuxième opérateur télécom de France a enfin dévoilé l'ampleur de son plan social annoncé en juillet.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

SFR va supprimer un
peu plus de 800 emplois

SFR confirme un plan de départ volontaire sur 1123 emplois,
compensé par 267 recrutements. C'est donc un peu plus de 800 emplois qui vont
disparaitre. Pour justifier son plan, l'opérateur met en avant sa  compétitivité, malmenée depuis l'arrivée d'un
quatrième opérateur, Free, en janvier dernier. SFR a en effet perdu plusieurs
centaines de milliers d'abonnés. Mais cet argument, les syndicats n'y croient
pas, d'autant que l'opérateur a dégagé plus d'un million de bénéfice en 2011. Pour
Jean Luc Martin, délégué CFE-CGC, le problème est ailleurs.

C'est vrai que les
rumeurs de vente de SFR vont bon train. Il y a une quinzaine de jours, le
milliardaire égyptien Naguib Sawiris indiquait au Financial Times son intérêt
pour l'opérateur. Qu'en dit on chez
SFR? Pas grand chose.  Claire
Guillois-Bouillet, directrice en charge du développement et des ressources
humaines de SFR préfère insister sur le fait qu'il n'y aura pas de licenciements
secs.

Une réunion entre
la direction et les syndicats est prévue le 3 décembre sur les dispositifs
d'accompagnements.

Le gouvernement
fait de nouvelles concessions aux entreprises.

Face à la montée du
chômage et la dégradation de la conjoncture économique, Bercy passe à la
vitesse supérieure. Il souhaite que le crédit d'impôt de 20 milliards d'euros
accordés aux entreprises pour la compétitivité et l'emploi monte en puissance
plus vite que prévu. Sur deux ans, au lieu de trois. La réduction d'impôt équivaudra
à 4% de la masse salariale en 2013 et 6% dès 2014. Le gouvernement a
déposé un amendement en ce sens dans le cadre du budget de finances
rectificatif de 2012. Une décision saluée
par Jean François Roubaud, le patron de la confédération générale des petites
et moyennes entreprises.

Le président de la
CGPME dont le point de vu n'est pas partagé par tout le monde au sein du
patronat. Pour Christophe
Praud, président national du centre des jeunes dirigeants, le dispositif du
crédit d'impôt reste illisible pour les chefs d'entreprises.

Le crédit d'impôt
pour les entreprises coutera à l'Etat 10 milliards d'euros en 2014, 15
milliards en 2015 et 20 milliards en 2016. Ce matin, le ministre du travail
promet la traçabilité des sommes versées. Les salariés seront informés du
montant exact donné à l'entreprise, et de son utilisation. C'est le meilleur
moyen, dit Michel Sapin, pour éviter les détournements.

La suite du bras de fer entre Arcelor Mittal et le gouvernement.

Arnaud Montebourg
affirme avoir deux repreneurs pour l'usine de Florange. Dont un aciériste, prêt
à investir, 400 millions d'euros. A trois jours de l'expiration du délai
accordé par la direction d'ArcelorMittal, le ministre du redressement productif
menace toujours d'en passer par la nationalisation.

Les banques
espagnoles bientôt renflouées.

Bruxelles a donné
son feu vert. 37 milliards d'euros vont être versés début décembre,  via le Mécanisme européen de stabilité, à quatre
banques espagnoles nationalisées. Parmi elles, Bankia qui pour sortir du rouge,
devra malgré tout  supprimer 6000
emplois. Les précisions à Madrid de Marie Hélène Ballestero.

Une question pour
finir : combien coutera à la France l'accord européen pour réduire la dette
grecque..

Au moins 115 millions d'euros par an
annonce le ministre français de l'économie. En revanche,  Pierre Moscovici refuse de chiffrer le manque
à gagner pour la Banque de France.  Le
Figaro avait évoqué la somme de 500 millions d'euros.

 

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