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Les petits fournisseurs de la distribution redoutent 50 000 suppressions d'emplois en cas de réforme de la loi Galland.

Article rédigé par franceinfo
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Suite des réactions aux premières propositions de la Commission Attali pour libérer la croissance française. Parmi les pistes envisagées, la réforme de la loi Galland sur les rapports entre la distribution et ses fournisseurs. La commission souhaite notamment que les groupes de distribution retrouvent la liberté de fixer leurs prix. Elle veut donc supprimer l'interdiction de vente à pertes. Mais pour les petits fournisseurs regroupés dans la Confédération générale du commerce inter-entreprises, supprimer le seuil de revente à pertes menace 3 000 entreprises et 50 000 emplois, selon Hugues Pouzin, directeur générale de la CGI.

Distribution encore avec Auchan qui annonce pour cette année, une baisse de plus de 10 % de son bénéfice net. Auchan a affirmé que même si les industriels menaçaient de ne plus le livrer, le groupe refusera les hausses de prix à deux chiffres annoncées annoncés par les grands groupes de l'agro-alimentaires jusqu'au début 2008.

Croissance confirmée pour les transports publics l'an dernier. Les 136 réseaux du pays ont enregistré une fréquentation en hausse de 4,4 % avec plus de deux milliards de voyages. La croissance est plus forte dans les villes petites et grandes que dans les agglomérations moyennes. Les recettes sont en hausse de 5,6 %. Sur les six premiers mois de 2007, la tendance se confirme.

Résultat, le secteur embauche. Kéolis qui se présente comme le premier opérateur privé de transport public va recruter 4 000 personnes cette année, autant qu'en 2006.

Parallèlement, en Ile-de-France, cinq associations d'usagers et six syndicats régionaux réclament un plan d'urgence pour financer les transports dans la région. Ils estiment que l'Etat porte la responsabilité du retard pris dans le financement des projets inscrits dans les contrats de plan. Et ce, à trois jours de la grève qui devrait toucher fortement les réseaux parisiens.

Ford, qui a perdu plus de 12 milliards et demi de dollars l'an dernier, veut vendre ses deux marques de luxe britannique Jaguar et Land Rover dans les deux mois qui viennent. Parmi les acquéreurs potentiels le constructeur automobile indien Tata.

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