Les banques françaises dans la tourmente boursière
La panique continue sur les marchés financiers et elle touche les banques françaises
Les banques françaises sont les plus touchées par ce mouvement de baisse des cours. Et ce parce que les investisseurs craignent que leur note financière soit dégradée par l'agence Moody's qui doit bientôt rendre son rapport. Entre les avis de Christine Lagarde qui au nom du FMI estime que les banques françaises doivent être recapitalisées et les risques liés aux dettes publiques en Europe, BNPParibas, le Crédit agricole et surtout la Société générale ont vu leurs titres plonger. Elles ont perdu depuis le premier juillet entre la moitié et les deux tiers de leur valeur. Malgré les interventions du gouverneur de la Banque de France et du ministre de l'Economie pour calmer le jeu.
Pour Jérôme Creel, économiste chercheur à l'OFCE et professeur à l'ESCP Europe, cette baisse des marchés est totalement irrationnelle
Par ailleurs la Société générale a annoncé un nouveau plan d'économies ce matin. Elle va notamment supprimer 2 000 emplois en Russie sur les 30 000 que compte sa filiale Rosbank, la première banque privée du pays. D'autres emplois seront supprimés en Roumanie en Pologne et en Egypte.
La dette en Europe va encore augmenter l'an prochain
C'est ce que montre un rapport publié aujourd'hui par la commission européenne. Elle va atteindre l'an prochain 88,7 % du produit intérieur brut de la zone euro. En 2007 elle était encore dans les clouds du traité de maastricht qui est censé la limiter à 60 % du pib.
Autre mauvaise nouvelle l'OCDE confirme un ralentissement généralisé
Au vu des indicateurs avancés l'organisation confirme que l'économie a commencé à ralentir dans la plupart des grandes économies du monde dès le mois de juillet. Un coup de frein amorcé depuis quatre mois. Il est particulièrement marqué en France en allemagne en Italie au Royaume Uni, entre autres. Ces indicateurs donnent la tendance avec six mois d'avance.
Une grosse acquisition américaine pour Technip
Le groupe français de services pétroliers rachète l'Américain Global Industries pour 770 millions d'euros. Global industries est spécialisé dans les services sous marins qui servent pour l'industrie off shore. Un secteur en forte expansion qui va permettre à Technip de se renforcer dans cette branche
Thierry Pilenko le PDG de Technip
Energie encore avec Total et les gaz de schiste
Le pétrolier français annonce qu'il veut continuer à chercher du gaz de schiste dans l'hexagone comme l'y autorise le permis qu'il a obtenu l'an dernier. Ce permis l'obligeait à dire avant le 13 septembre c'est à dire demain s'il renonçait à ce droit ou pas. Total veut donc continuer mais sans utiliser la technique de la fracturation hydraulique qui est dorénavant interdite. Le permis de Total a une durée de cinq ans. Il couvre une zone de 4 300 kilomètres carrés du nord de Montélimar jusqu'à Montpellier.
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