L'économie française crée à nouveau des emplois
Selon les chiffres
définitifs de l'Insee, 15.100 créations nettes d'emplois ont été enregistrées
au dernier trimestre. Soit 0,1% de hausse.
A quoi doit-on cette légère
amélioration?
Essentiellement grâce à l'emploi
intérimaire, qui a connu un petit rebond au mois d'octobre 2013. Et si les
entreprises ont eu recours à l'intérim, c'est parce qu'elles ne veulent pas
prendre de risque dans un contexte économique incertain. C'est l'analyse d'Eric
Heyer, économiste à l'observatoire français des conjonctures économiques.
Cette légère embellie de l'emploi
dans le secteur privé au dernier trimestre 2013 coïncide avec la baisse de 0,1%
du taux de chômage sur la même période.
Sortie de route
pour la société Mia Electrique.
En dépit du soutien
apporté par Ségolène Royal, le fabricant de voiture basé à Cerisay dans les
Deux Sèvres a été placé en liquidation judicaire. Le tribunal de commerce a
jugé que la société n'avait plus les moyens financiers pour poursuivre son
activité. 200 salariés se retrouvent sur le carreau.
Le groupe Lagardère
a fait plus d'un milliard de bénéfice en 2013.
1,3 milliard d'euros,
très précisément. Un bénéfice exceptionnel qui s'explique par la vente des
parts que détenait Lagardère dans le groupe aéronautique EADS. Le groupe, numéro
un français de la presse magazine, a vu ses ventes reculer de 2% l'an dernier en raison des difficultés du
secteur. Pour la première fois, les activités liées aux produits imprimés représentent
moins de la moitié de son chiffre d'affaire.
Numericable reprend
du poil de la bête à la bourse de Paris.
L'action du câblo-opérateur
a gagné 5% après avoir sévèrement chuté en début de semaine. Alors que Bouygues
Telecom semble être le favori pour acheter l'opérateur SFR, Numericable,
l'autre prétendant n'a pas dit son dernier mot. Ce matin, le PDG du groupe a
tenté de démontrer par A + B les bénéfices d'un mariage Numericable-SFR. La
direction de Vivendi, qui détient SFR, rendra sa décision vendredi.
Au Japon, les
grandes sociétés vont augmenter les salaires.
Elles ont fini par céder aux pressions du gouvernement japonais. Depuis plus d'un
an, le premier ministre Shinzo Abe tente de relancer l'économie de son pays.
Une économie notamment minée par la déflation chronique. C'est à dire une
baisse continue des prix. Après avoir fait fonctionner la planche à billet pour
soutenir l'activité, le premier ministre veut désormais pousser les japonais à
consommer. Et pour cela, rien de mieux qu'une revalorisation des salaires. Après
de difficiles négociations, certaines grandes firmes ont consenti à des hausses
significatives. A Tokyo, les précisions de Frédéric Charles.
Et la taxe sur la
consommation dont parlait à l'instant Frédéric Charles va passer de 5 à 8 %
d'ici quelques jours.
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