Compétitivité : le gouvernement dévoile ses mesures
Pour alléger le
coût du travail, le gouvernement a décidé
d'accorder une ristourne de 20 milliards d'euros aux entreprises sur
trois ans. 10 milliards la première année, 5 milliards supplémentaires la
deuxième, puis la troisième. Cela ne se fera pas par une baisse directe des
cotisations sociales sur les salaires, comme le préconisait le rapport Gallois,
mais par un crédit d'impôt. En clair, les entreprises n'en verront les premiers
bénéfices que quand elles paieront leurs impôts de 2013, c'est à dire en 2014. Pour
Pierre Gattaz, président du Groupe des fédérations industrielles, ce n'est pas
suffisant.
C omment
le gouvernement va-t-il financer ces 20 milliards d'allégements consentis aux
entreprises?
Il va réduire les
dépenses publiques de 10 milliards sur deux ans. Le reste sera généré par des
hausses modulées de TVA et un peu de fiscalité écologique. Si le gouvernement
décale le financement de ces mesures en 2014, et donc les effets du Pacte de
compétitivité, c'est qu'il n'a pas les moyens de faire autrement souligne
l'économiste Philippe Crevel.
Outre le Crédit d'impôt, le Pacte de
compétitivité comprend aussi des mesures de soutien à l'innovation et à la
recherche. Un fonds de 500 millions d'euros
sera mis en place pour consolider la trésorerie des PME via la Banque
publique d'investissement. A noter également, une réforme de la fiscalité de
l'épargne pour encourager le financement des entreprises. Des centaines de
milliers d'emplois vont être crées grâce à ces mesures affirme le ministre des
Finances Pierre Moscovici.
Le Qatar veut
investir dans des sociétés françaises.
Le Qatar étudie la possibilité d'investir 10 milliards
d'euros dans de grandes entreprises françaises annonce l'ambassadeur du Qatar en France. Il
s'agirait pour l'Emirat de diversifier ses revenus, aujourd'hui très dépendants
des hydrocarbures. L'ambassadeur ajoute qu'un accord
doit être signé d'ici fin 2012 sur la création d'un fonds franco-qatari à
destination des PME françaises, dont le montant total pourrait atteindre 300
millions d'euros. Il serait abondé pour moitié par l'Emirat et pour l'autre
moitié par la Caisse des dépôts et des partenaires privés. Information non
confirmée ce soir pas la Caisse des dépôts.
Procédure de sauvegarde pour le
groupe Parisot.
Le fabricant français de meubles en
kit, et ses deux filiales de production, ont obtenu l'ouverture d'une procédure
de sauvegarde pour une période de 6 mois. Parisot Mattaincourt, une troisième
filiale basée dans les Vosges, s'est déclarée en cessation de paiement, devant
le tribunal de commerce d'Epinal. Depuis quelques mois, le groupe est
lourdement affecté, par le retournement brutal du marché du meuble. Le
fabricant emploie 2.100 personnes avec trois unités de production en France et
deux en Roumanie.
Le conflit
sino-japonais pèse sur les résultats de Nissan.
Le constructeur
japonais, dont Renault est le premier actionnaire, va vendre moins de voitures
que prévu en 2012. Conséquence des tensions territoriales entre l'empire du
milieu et le Japon autour d'un chapelet d'îles en mer de Chine. La demande chinoise
pour les voitures japonaises a été pratiquement divisée par deux ces derniers
mois. A Tokyo, les
précisions de Fréderic Charles
Nissan Motor a malgré tout de 20% sa prévision de bénéfice
net pour 2012.
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