Paris 2024 : en water-polo, "pour être un bon poloïste, il faut de bonnes jambes et du gainage"

À l'occasion des JOP de Paris 2024, des athlètes nous initient à un geste ou aux règles d'une discipline olympique. Dans cet épisode, le gardien de water-polo Hugo Fontani, 4e avec l’équipe de France au Mondial 2024, décrit la technique du rétropédalage.
Article rédigé par franceinfo - Léo Druon
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Le gardien de water-polo Hugo Fontani, lors du match Strasbourg-Cercle 93, au centre olympique aquatique de Saint-Denis, le 7 mai 2024. (ANTONIN UTZ / AFP)

"Un bon poloïste, c'est quelqu'un qui est complet parce qu'il faut avoir de bonnes jambes, être solide sur le gainage pour se hisser hors de l'eau et shooter, explique le gardien de water-polo Hugo Fontani, 4e avec l’équipe de France au Mondial 2024. Et aussi avoir une bonne souplesse d'épaule pour pouvoir manier le ballon de la meilleure façon possible".

Pour un joueur de polo, le rétropédalage est un geste de base. Adopté en attaque comme en défense, il permet au poloïste d'attraper une passe avec précision, tirer ou faire un arrêt... Le rétropédalage, décrit Hugo Fontani, "c'est dissocier les deux jambes dans l'eau" en alternance sur "un axe rotatif" pour se tenir immobile les bras hors de l'eau : "Et une fois qu'on arrive à accélérer ce mouvement-là et à pouvoir se hisser hors de l'eau en rétropédalage, à ce moment-là, on peut terminer tout ça par un ciseau de brasse pour essayer de se propulser encore plus haut. Et après il faut orienter le corps à gauche, à droite ou au milieu, suivant où ou part le ballon".

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