Cet article date de plus de deux ans.

Les marchés financiers européens terminent l’année en pleine forme

Le variant Omicron ne semble pas inquiéter les investisseurs.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le fronton de la Bourse de Paris. (JOEL SAGET / AFP)

La Bourse de Paris en a largement profité mardi 28 décembre.  7 181 points pour le CAC 40 (l’indice représentatif des quarante plus grandes entreprises côtées sur la place parisienne). Une hausse d’à peine 0,6% passée inaperçue mais qui permet à l’indice phare de la Bourse de Paris de battre son record absolu. 7 181 points alors qu’Omicron fait craindre le pire pour l’activité économique. Il y a comme un paradoxe mais les marchés financiers nous y ont habitué.

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Comment expliquer cette hausse de la Bourse dans le contexte économique actuel ? Décembre est traditionnellement le meilleur mois de l’année sur les marchés. C’est une période que l’on appelle celle du "rallye" boursier. Pas la compétition automobile mais plutôt un bal entre gens de bonnes familles pour solder les comptes de fin d’année. Les incertitudes sont nombreuses dans le contexte sanitaire actuel mais les perspectives ne sont pas si mauvaises. Les deux principales peurs qui planaient en début d’année sont en train de s’effacer. Les études sur la nocivité d’Omicron par rapport aux précédents variants du Covid sont plutôt rassurantes. De manière générale, à part quelques secteurs, les mesures de restrictions mises en place pour faire face à l’explosion des contaminations bloquent moins l’activité économique. Et surtout, les Américains, qui donnent le "la" sur la scène financière internationale, viennent de rassurer les troupes. La Banque centrale américaine (FED) a annoncé une série de mesures pour lutter contre l’inflation qui renaît un peu partout dans le monde.

Les marchés regardent déjà après le Covid

Le PIB mondial – la richesse créée par les différentes économies de la planète – devrait augmenter plus rapidement que la moyenne des quinze à vingt dernières années. Mais comme l’on dit dans les salles de marché : "Les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel." C’est ce fameux "rallye" de fin d’année : avec un CAC 40 au plus haut historique malgré la crise, beaucoup d’actionnaires pourraient profiter de la saison pour faire une culbute financière en revendant leurs titres, reprendre leurs bénéfices, ce qui ferait baisser la Bourse. À suivre…

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