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Le décryptage éco. Covid-19 à Nice et en PACA, les commerces entre impatience et inquiétudes

Renforcement du couvre-feu ou confinement le week-end pour freiner l’épidémie de Covid ? La ville de Nice, et plus largement les Alpes-Maritimes, attendent avec impatience et inquiétude la conférence de presse du Préfet lundi 22 février. Économiquement, la région est déjà lourdement touchée. 

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Les célèbres chaises bleues sur la Promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes). (ROMAIN BERCHET / FRANCE-BLEU AZUR)

Selon les dernières données de l'Insee, en Provence-Alpes-Côte d’Azur les restrictions sanitaires ont provoqué un coup de frein sur l’activité un peu plus marqué qu’au niveau national, pour la simple et bonne raison que le secteur tertiaire marchand est plus exposé. L’hébergement et la restauration notamment  pèsent davantage dans la région. Un chiffre parle, celui des soldes, un des moments clefs du commerce dans l’année. Dans le centre-ville de Nice, les premiers bilans font état d’un recul de 30% par rapport à l’année dernière.

Afflux de touristes pendant les vacances

Les Alpes-Maritimes victimes de leur succès touristique, c’est un peu la leçon de l’histoire. Le taux d'incidence est particulièrement élevé dans la métropole niçoise, avec plus de 700 cas positifs pour 100 000 habitants, plus de trois fois la moyenne nationale. Ce n’est pas bon mais les autres communes du département et de la région ne veulent pas porter le chapeau. Les taux d’incidence ne sont pas les mêmes partout, l’équation est très compliquée à gérer à l’échelle régionale.

Des secteurs d'activité en souffrance

Après le premier confinement, l’été ne s’était pas trop mal passé. Mais depuis septembre, les indicateurs repartent au rouge. La clientèle américaine a disparu, idem pour les japonais, la clientèle italienne pourtant plus proche s’est effondrée. Sur l'ensemble de Provence-Alpes-Côte d’Azur, le chiffre d’affaires de la restauration est à moins 70% par rapport à 2019 ; l’hôtellerie est à 80% en moins. Les tours opérateurs et les commerçants s’attendaient à ce que Pâques permette de redonner un peu de couleur à l’activité mais désormais rien n’est moins sûr.

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