Le débrief politique. Bedos, un bug dans la campagne de Montebourg
Guy Bedos, annoncé un peu trop rapidement président du comité de soutien d'Arnaud Montebourg, les traditionnels voeux des politiques pas toujours du meilleur effet. Tout ce qu'il ne fallait pas rater dans l'actualité politique lundi 2 janvier avec Yannick Falt.
Bedos soutien de Montebourg... sur le papier seulement
Guy Bedos président du comité de soutien d'Arnaud Montebourg. En lettres blanches sur fond bleu, le nom de l'humoriste est inscrit sur les documents présentant l'équipe de campagne du candidat à la primaire. Sauf que Guy Bedos a d'abord démenti puis accepté pour ne pas gêner son "copain Arnaud", qui est allé tout de même un peu vite en besogne. Bedos l'aime bien, c'est vrai, mais il a été manifestement pris de court, lui qui est encore en vacances, sur une plage avec des amis.
Le couac avec Arnaud Montebourg rappelle celui de Vincent Peillon, autre candidat à cette primaire de la gauche. Il avait annoncé Julien Dray dans son organigramme pléthorique, avant le démenti de l'intéressé. Mais la comparaison s'arrête là.
Histoire de programme et de soutiens
Pas de guerre éclair à la Manuel Valls. La force d'Arnaud Montebourg, c'est.. son programme bien plus complet que celui de Valls ou Peillon. Quant à Benoît Hamon, il veut définir le visage de la gauche dans 10 ans, pendant que lui, Arnaud Montebourg, veut transformer la France dans 5 mois. Il y a une nuance. Ajoutons que Benoit Hamon est lui soutenu par les Martin. Après l'ex-syndicaliste Edouard Martin, figure des hauts fourneaux de Florange, devenu depuis député européen, c'est Philippe Martin, ancien ministre de l'Ecologie.
Les voeux, ce marronier pas toujours très digeste
C'est un marronnier. Peu de temps après la dinde, les politiques doivent se plier à l'exercice de la présentation des voeux. Il y a bien sûr les voeux présidentiels à la télévision. Mais quand on n'est pas chef de l'Etat et qu'on aspire à l'être, c'est sur Internet que ça se passe. Et il y en a pour tous les goûts ; Marine Le Pen dans un style un peu surjoué, Manuel Valls et Nicolas Dupont-Aignan dans des lieux symbolliques.
La note du débrief
15/20 pour François Hollande. Il est le seul dirigeant majeur à faire le déplacement depuis le lancement de la coalition il y a 2 ans et demi. François Hollande, chef de guerre à Erbil lundi après-midi et Bagdad alors que la capitale irakienne était secouée par un nouvel attentat.
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