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La tentative de rébellion de Wagner, vue depuis l'Ukraine et la Lituanie

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans plusieurs pays.
Article rédigé par franceinfo, Camille Magnard - Marielle Vitureau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Evguéni Prigojine entouré de membres du groupe Wagner en mai dernier. (HANDOUT / TELEGRAM/ @CONCORDGROUP_OFFICIAL)

Trois jours après la tentative de rébellion du groupe Wagner en Russie, Vladimir Poutine a remercié, mardi 27 juin, les militaires qui ont selon lui "empêché une guerre civile". Officiellement, un accord a été passé entre le Kremlin et le patron du groupe de mercernaires, Evgueni Prigojine. Ce dernier est désormais en exil en Biélorussie.

Alexandre Loukatchenko, le président biélorussie explique que les miliciens de Wagner pourraient mettre leur expérience du combat au service de l'armée de Minsk. Des déclarations qui suscitent l'inquiétude en Ukraine, qui compte près de 900 kilomètres de frontière avec la Biélorussie. Une menace qui a été éloignée lorsque les Russes ont été repoussés de la région en mars de l’an passé. Mais elle ressurgit à chaque fois que des informations inquiétantes en provenance du voisin du nord arrivent. 

Minsk, comme Moscou ne se privent pas pour alimenter cette menace : récemment en annonçant le déploiement d’ogives nucléaires russes sur le territoire biélorusse, ou dernièrement en installant les mercenaires de Wagner à quelques centaines de kilomètres de la frontière.

À Vilnius, en Lituanie on suit également de très près les développements de la situation. Le pays a aussi une longue frontière avec la Biélorussie. Vilnius a donc décidé de renforcer sa surveillance. La Lituanie a également décidé de consacrer 2,5% de son PIB à la défense et fait tout pour accélérer l'aménagement de nouveaux sites militaires.

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