Le brief politique. Valls va créer son mouvement, Baroin, Wauquiez et Bertrand possibles plans B pour Les Républicains

François Fillon est à nouveau sur la sellette avec les nouvelles révélations du Canard Enchainé et chez Les Républicains certains imaginent déjà un plan B. Alain Juppé a déjà dit non, en tout cas pour l’instant, et ses soutiens restent discrets. Ils ont d'ailleurs annulé la réunion qu’ils avaient prévue ce mercredi 1er février pour dissiper le soupçon du complot...

L'option Baroin pourrait faire son chemin

D'autres noms circulent : Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez et François Baroin. Ce dernier, en plus d'être chiraquien, sarkozyste et maintenant aux côtés de François Fillon, a l’avantage d’être apprécié de tous. Cela semble inspirer des supporters, à moins d'y voir l'oeuvre de communicants en mal de publicité. En tout cas, les noms de domaine Baroin2017, Wauquiez2017 et Bertrand2017 viennent tout juste d’être déposés.

Manuel Valls crée son mouvement

Dans le camp socialiste, le perdant de la primaire n’abandonne pas, Manuel Valls va monter un "mouvement progressiste". "Alors attention, prévient l’un de ses amis, ce n’est pas un courant du PS. Non, c’est une plateforme, une plateforme des progressistes, ouverte à tout le monde : élus, syndicalistes, salariés, entrepreneurs…" La "plateforme" sera montée dans les quinze jours et devrait prendre la forme d'une structure souple sur internet : un site, une page facebook. C’est la garde rapprochée de Manuel Valls qui est chargée de l’organisation pendant que lui se mettra en retrait dans son fief à Evry après quelques jours de vacances.

A suivre aujourd’hui

François Hollande et Myriam El Khomri sont ce mercredi 1er février au salon des entrepreneurs. Nicolas Dupont-Aignan présente, lui, son projet présidentiel. Le candidat du NPA, Philippe Poutou, est de son côté en meeting à Pessac. Benoit Hamon, pour sa part, en déplacement à Paris.

La note du brief

Un 10/20 pour les Insoumis de Jean-Luc Mélechon qui s’attaquent sur le net à Emmanuel Macron et Marine Le Penen envoyant des tweet intitulés "Les raisons de voter Le Pen ou Macron" et qui renvoient à une page vide avec la phrase "Il n’y en a aucune, aucune raison. Il faut qu’on parle." On ne sait toutefois ni avec qui, ni avec quoi. Peut mieux faire...