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Le brief politique. Les répliques du jour d'après la scission au FN

Marine Le Pen et Florian Philippot continuent de s'interpeller par médias interposés, tout en ayant rencontré cette semaine, mais séparément, la même personne, Nicolas Dupont-Aignan.

Article rédigé par franceinfo, Julien Langlet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Marine Le Pen et Florian Philippot, côte à côte pendant la campagne présidentielle, se parlent à présent par médias interposés (illustration) (MAXPPP)

Florian Philippot, 24 heures après son départ fracassant du Front national, est encore sur les plateaux des matinales, vendredi 22 septembre. Il poursuit ses échanges aigres-doux avec Marine Le Pen par médias interposés, assurant recevoir des milliers de témoignages de soutien. La présidente du FN, Marine Le Pen, lui répond au rythme, aussi, de ses interventions devant les micros et les caméras.

Marine Le Pen va pouvoir très vite constater les conséquences du départ de Florian Philippot dans son parti, puisque dès samedi, elle entame une tournée des fédérations frontistes dans la perspective du congrès, en mars 2018. Première étape en Haute-Garonne, près de Toulouse, à Bruguières. Florian Philippot, non plus, ne veut pas perdre de temps. Celui qui est désormais président des Patriotes a rencontré dès jeudi Nicolas Dupont-Aignan, comme Marine Le Pen avant lui mercredi. Le président de Debout la France est ravi d'être au centre de toutes les attentions. Pas question pour lui de prendre parti. Il parle d'un grand gâchis mais ne désespère pas un jour en tirer profit.

L'appel de Mélenchon 

"C'est leur affaire mais c'est parfait", a déclaré mercredi le leader de La France insoumise, tendant les bras aux FN "fâchés mais pas fachos"

Fâché, Jean-Luc Mélenchon doit l'être un peu, face au sondage Odoxa Dentsu-Consulting pour franceinfo et Le Figaro ce jeudi. S'il apparaît comme un bon opposant, il ferait, pour 66% des Français interrogés, un mauvais Président. Fâché, Jean-Luc Mélenchon doit l'être aussi à l'écoute de l'ancien Premier ministre Manuel Valls qui l'a qualifié de "factieux et dangereux". Des qualificatifs qui ont mis en colère Alexis Corbière député Insoumis de Seine-Saint-Denis, invité de franceinfo vendredi. "Qui est ce gugusse pour nous parler comme ça", a-t-il réagi. 

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