Le brief politique. Les regrets de Richard Ferrand
Le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, fidèle macroniste, regrette d'avoir embauché son fils comme collaborateur parlementaire quand il était député. L'opposition, elle, hausse le ton.
A la Une ce matin, les regrets de Richard Ferrand : le ministre de la Cohésion des territoires, fidèle macroniste, regrette d'avoir embauché son fils comme collaborateur parlementaire quand il était député. Quelques mois seulement, certes, mais suffisamment pour le replonger dans la vieille politique, celle que veut balayer Emmanuel Macron. "Mon fils est disponible et vient donner un coup de main pendant quatre mois, sur un mandat de cinq ans, expliquait mercredi soir Richard Ferrand sur franceinfo, très honnêtement, je trouve qu’il faut en faire beaucoup pour mettre en scène les choses comme cela. Cela étant, au vu des évènements un peu douloureux qui ont eu lieu ces derniers mois, si c’était à refaire, je ne le referais pas."
Cruelles archives
"Si c'était à refaire, je ne le referais pas." Ces propos en rappellent d'autres : en juin 2015, lors de la finale de la Ligue des champions Juve/Barça, Manuel Valls, alors Premier Ministre, emmenait ses deux fils à Berlin dans un Falcon de la République pour assister à la rencontre. "Rien d’anormal dans ce déplacement officiel, avait alors déclaré Manuel Valls. Mais je suis sensible à la réaction des Français. Je me dois d’incarner un comportement parfaitement rigoureux. Et si c’était à refaire, je ne le referais pas."
Face à l'ampleur de la polémique, Manuel Valls rembourse alors l'escapade berlinoise. Périlleux mélange des genres vie publique/vie privée. Et cruelle archive ce matin pour Richard Ferrand. Si c'était à refaire, je le referais… L'opposition, elle, hausse le ton.
A suivre aujourd'hui
Emmanuel Macron est dans le grand bain diplomatique : déjeuner avec Donald Trump, puis sommet de l'Otan à Bruxelles, première grosse séquence internationale pour le chef de l'Etat. Emmanuel Macron sera en Sicile vendredi et samedi pour le G7 avant de recevoir Vladimir Poutine lundi à Versailles.
La note du brief
Pour l'idée originale de ce candidat aux législatives dans la 4e circonscription de l'Essonne, Christian Schoettl, qui se dit "candidat du centre et des valeurs républicaines" et sillonne déjà la circonscription dans une "Schoettl mobile", un bus à impériale. Ce n'est pas le jeu de mots qu'on note, mais une initiative plus originale encore : la distribution d'un "tract ensemencé" dimanche à l'occasion de la fête des mères. Le prospectus contient des graines : il est à planter après lecture pour s'épanouir en un bouquet de fleurs sauvages. 18 sur 20 pour la note de l'idée florissante !
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