Le brief politique. Les coulisses du premier débat de la primaire à droite
Le premier débat de la primaire à droite prend forme. Lors d’une réunion à TF1 lundi 20 septembre, les représentants des candidats ont calé les ordres de passage et les thèmes qui seront abordés.
L'organisation du premier débat de la primaire à droite prévu le 13 octobre se peaufine dans les moindres détails. Lundi 20 septembre, lors d’une réunion à TF1 les représentants des candidats ont calé les ordres de passage et les thèmes qui seront abordés.
Jean-François Copé décroche la timbale
C’est Jean-François Copé, l'ex-président de l'UMP qui parlera en premier. Ce n’est pas une faveur, il a été désigné par tirage au sort. Alain Juppé sera le dernier à s’exprimer, à la fin de l’émission. Le placement des huit candidats sur le plateau de TF1 est aussi dû au hasard. Et là Nicolas Sarkozy est le grand gagnant. Il sera au milieu, entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Hervé Mariton. Bruno Le Maire sera placé, à l’extrême gauche, et François Fillon à l’extrême droite du plateau.
Les thèmes du premier débat de la primaire à droite
Les deux grands thèmes vont tourner autour de l’emploi et la sécurité. Chacun va décliner ses propositions en faisant des réponses très courtes d’une minute au maximum. Ils pourront s’interpeller mais cette intervention sera décomptée sur leur temps de parole !
Certains ont fixé des limites. Ainsi Nicolas Sarkozy ne veut pas être filmé dans sa voiture avant d’arriver. Alain Juppé a refusé que les caméras filment les pupitres, il aime prendre des notes tranquillement. En revanche, personne ne s’est battu pour avoir la plus grande loge, il y a des limites…
TF1 prévoit une autre réunion pour tout caler vendredi 23 septembre. Et en attendant le débat, ils battent la campagne.
La note du brief
Un 17/20 pour Thierry Mandon. Le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur n’a pas froid aux yeux. "Pour moi la sélection n’est pas un gros mot", c'est ce qu’il dit dans un entretien au journal Le Parisien ce mardi. Et ce n’est pas du tout la ligne de sa ministre de tutelle, Najat Vallaud-Belkacem qui préfère parler pudiquement de "recrutement".
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