Le brief politique. Jean-François Copé et NKM étaient prêts à lâcher François Fillon
François Fillon a reçu le soutien unanime du comité politique du parti Les Républicains lundi soir. Le candidat aura pu compter sur le ralliement in extremis de certains grandes têtes d'affiches...
François Fillon a remis lundi ses troupes au pas. Et il était temps : de grandes têtes d’affiches s’apprêtaient à le lâcher et ce n'est qu'in extremis que le candidat a pu compter sur leur soutien. Pour Jean-François Copé et NKM, l'affaire s’est jouée sur le fil. Ainsi, des proches de NKM ont quitté l’équipe de campagne, tandis que des élus qui la soutenaient pour la primaire ont même envoyé leur parrainages à Alain Juppé. La député de l’Essonne devait suivre et puis… finalement non.
François #Fillon n'est (officiellement) plus contesté et il était temps car de nouvelles têtes d'affiche s'apprêtaient à le lâcher pic.twitter.com/SCW1S5c6IW
— franceinfo (@franceinfo) 7 mars 2017
Un fillonniste a une explication peu glorieuse : elle a eu "peur de se retrouver SCF". Comprendre : sans circonscription fixe. En effet, si François Fillon n’était plus candidat, il aurait récupéré sa circonscription à Paris, la 2e, qui est justement réservée... à NKM. Convoitée également par Rachida Dati.
À suivre aujourd’hui
Emmanuel Macron sera en banlieue, aux Mureaux dans les Yvelines. Jean-Luc Mélenchon manifeste aujourd’hui à Paris pour les services publics. Marine Le Pen débat avec des entrepreneurs. Et François Fillon est en meeting ce soir à Orléans.
La note du brief
C’est un 3/20 pour le gouvevernement qui décide : trois mois avant les législatives de supprimer le vote par internet pour les Français de l’étranger. Ils sont tout de même 1 700 000. Tout ceci à cause des menaces de cyberattaques, notamment des Russes. C'est peu dire que la mesure fait hurler les députés de l’étranger : "amateurisme", "déni de démocratie". Qu’ils soient de droite ou de gauche, pour une fois, tous sont d’accord.
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