Le brief politique. Le gouvernement veut limiter leur droit d’amendement : la colère des "petits" partis
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a démarré ses consultations sur la réforme des institutions mardi par le Modem, les communistes et les centristes de l’UDI et d’Agir : en consultant la liste des mesures, ils ont découvert deux points qui ne leur plaisent pas du tout.
Les "petits" partis consultés sur la réforme des institutions, ont exprimé leur colère : mardi, le Premier ministre leur a dévoilé des mesures qui les scandalisent. Edouard Philippe a démarré ses consultations mardi par le Modem, les communistes et les centristes de l’UDI et d’Agir et ils ont découvert en lisant la listes des mesures, deux points qui ne leur plaisent pas du tout : cela concerne les amendements qui permettent de modifier des lois avant de les voter. En fait, ils se sont aperçus que le gouvernement veut réduire le nombre d’amendements, ceux qui sont refusés en commission iraient directement à la poubelle et ne seraient plus discutés dans l’hémicycle… Voilà pour le premier point. Ensuite, le nombre d’amendements qu'il sera possible de déposer serait proportionnel à la taille du groupe : "Si cela continue, on va se rapprocher de la Turquie", commente, amer, un député.
La note du brief
La note du jour est un 18/20 pour cette belle opération d’auto promotion signée Christophe Castaner, qui a proposé à sa 100 000e abonnée de son compte Twitter : "Chère Pauline, merci ! Je voulais vous remercier, et vous proposer, si vous en êtes d’accord, à venir passer une journée de travail avec moi sur Paris, peut-être même en province, dans un déplacement. Si vous êtes ok, dites-le moi et vous êtes la bienvenue." C’est cadeau : une journée avec le patron de LREM. On ne sait pas ce que Pauline en pense, mais cela profite apparemment à Christophe Castaner, qui a gagné, depuis sa vidéo, 528 abonnés.
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