Européennes : les macronistes espèrent le soutien de Bertrand Delanoë
Ce sera vendredi, croit savoir une figure de la Macronie, jour du dernier meeting à la Mutualité à Paris.
Bertrand Delanoë appellerait alors à voter Renaissance, la liste conduite par Nathalie Loiseau. "Rien de certain, mais l'option est sur la table depuis la semaine dernière", tempère un proche d'Emmanuel Macron pour qui l'ancien maire de Paris est "une autorité morale, l'une des dernières grandes figures de la social-démocratie". Les barons de gauche sont très demandés. Ségolène Royal a adressé un satisfecit au chef de l'Etat, sans appeler à voter formellement pour la liste macroniste.
Les "éléphants" soutiennent aussi et surtout Raphaël Glucksmann, le candidat PS/Place Publique. Après Christiane Taubira, François Hollande, Anne Hidalgo, et Bernard Cazeneuve, c'était au tour hier de Lionel Jospin par communiqué et Martine Aubry en meeting.
L'attaque du jour signée Marine Le Pen
La présidente du Rassemblement national était mardi soir en meeting à Villeblin, dans l'Yonne. Département de forte mobilisation des "gilets jaunes", où elle a rebaptisé La France Insoumise "la France Islamiste". Jean-Luc Melenchon de son côté était à Toulouse pour lancer un appel aux "fâchés pas fachos". Pour le leader de La France Insoumise, "voter pour le RN, c'est se tromper de bulletin de vote".
Le chiffre du jour : 6
Six présidents de l'Assemblée unis contre le populisme et Steve Bannon, l'ancien stratège de Donald Trump venu en France en plein campagne électorale. L'actuel président du Palais-Bourbon, Richard Ferrand, a signé une tribune avec cinq de ses prédécesseurs : François de Rugy, Claude Bartolone, Patrick Ollier, Jean-Louis Debré et Louis Mermaz. Gauche et droite réunies dans ce texte intitulé "la Nation assemblée ne peut recevoir d'ordres".
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