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Le brief éco. Transports : EasyJet reste optimiste malgré la propagation du variant Delta

La compagnie aérienne britannique annonce qu’elle augmente sa capacité de transport pour cet été.

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des dérives d'avions easyJet sur l'aéroport de Berlin-Schoenefeld (Allemagne). Photo d'illustration. (AFP)

Pour la période de juillet à septembre, la compagnie à bas coûts EasyJet prévoit une capacité de transport de 60% comparé à son niveau d’avant crise. EasyJet table sur une reprise du trafic à l'intérieur de l'Europe avec les vacances. Au deuxième trimestre, l'entreprise a fait voyager 4,5 millions de personnes et prévoit sur une accélération dans les prochaines semaines.

Au premier semestre, EasyJet affichait une perte de 630 millions d'euros, plus d'un milliard si on cumule le déficit enregistré l'année dernière. Il faut remonter la pente et c'est le cas depuis plusieurs mois. Le chiffre d'affaires repart et c'est pour cela que la direction se veut confiante. EasyJet s'est adaptée, a réduit sa flotte d'avions pour limiter les coûts, mais elle veut rester prudente face aux directives des autorités très différentes selon les pays européens. Un handicap que dénonce le patron de la compagnie Johan Lundgre. Le groupe reste toutefois confiant sur la demande de voyages notamment pour l'automne et il a encore un peu plus de trois milliards d'euros de liquidités disponibles en caisse si besoin.

Pas de remise en question des bases en France

La compagnie ne revient pas sur ses engagements pris au mois de mai. Elle avait annoncé que ses 1 800 emplois dans l'hexagone seraient maintenus grâce à des accords avec les syndicats, des emplois sous contrats français. Cela ne s'est pas fait sans concessions de la part des centrales syndicales. Un dispositif d'activité partielle de longue durée a été signé, permettant d'apporter une flexibilité en fonction de la reprise. Les pilotes ont accepté le gel des salaires pendant deux ans, la suppression des bonus pendant deux ou trois ans et une baisse du temps de travail associée à une baisse de salaire.

De quoi permettre à la compagnie britannique de faire le dos rond pour surmonter les difficultés tout en poursuivant l'activité. EasyJet revendique aujourd'hui la deuxième place des compagnies aériennes en France avec des bases dans sept aéroports, parisiens et en région.

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